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expositions 2025
22.06.2025
Le dimanche 22 juin de 15 à 18 heures Rencontre et dédicaces au cabinet d'amateur pour les deux dernières sorties de Forgotten Dreams !
Nathalie Cirac, Prix Imaginales des lycéens 2024, viendra présenter le tome 3 de sa saga fantastique young-adult Livie Morevi, Livie Morevi et l'âme en peine, une semaine après sa sortie officielle en librairie.
Livie Morevi est une passeuse d’âmes. Son rôle est d’aider les esprits bloqués entre deux mondes à rejoindre l’Au-delà. Lorsque l’un de ses passages tourne mal, elle découvre que la frontière entre sa réalité et l’Entre Monde est plus fragile qu’elle ne le pensait. Alors qu’elle cherche à mieux comprendre son pouvoir, ses relations avec son mentor, ses amis et les âmes qu’elle accompagne deviennent plus complexes. Entre enquêtes sur les âmes errantes, menaces invisibles et secrets enfouis, Livie devra naviguer entre sa mission et ses propres émotions pour comprendre son véritable rôle.
Lucien Lahmi viendra présenter Naumod, une dystopie dans laquelle il interroge notamment les thèmes du revenu universel, de la fin de vie, et des rencontres par algorithme.
Sur Naumod, à chaque arrivée du printemps, le son d'un gong rythme le passage du temps. Les habitants sont appelés des Existants. Ils sont exempts du travail obligatoire, vivent dans des cubes, bénéficient de rations alimentaires, et leurs relations ainsi que la procréation sont régies par des attributions destinées. À chaque cinquantième gong, ils entreprennent un voyage vers un ailleurs mystérieux, un périple dont aucun n'est revenu. Ce départ prévu est attendu par la plupart des Existants. Le protagoniste, Stanislas, qui vit au cube 203, est confronté à une anomalie qui l'empêche de partir. Ce contretemps l'oblige à choisir entre accepter son sort ou se lancer dans une quête douloureuse pour découvrir la vérité derrière les traditions de l'île.
15.06.2025
Rubén Carrasco - « Koupe le mental »
Live painting, le dimanche 15 juin de 16 à 19 heures
05.06.2025 > 15.06.2025
Rubén Carrasco - « Koupe le mental »
Vernissage le jeudi 5 juin jusqu’à 21 heures Exposition du 5 au 15 juin 2025 du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Du 5 au 15 juin, l’artiste visuel mexicain Rubén Carrasco présente « Koupe le mental », une exposition qui interroge la fracture contemporaine entre la pensée rationnelle et les formes sensibles de perception. À travers une sélection d’œuvres en dessin, peinture, techniques mixtes et création numérique, Carrasco explore un imaginaire inspiré des cultures animistes, où les figures animales, hybrides et masquées opposent une poésie silencieuse à la domination technologique. Son travail, exposé récemment au Musée d’Orsay, développe un langage visuel où le vivant, la mémoire et le mystère s’entrelacent. Nous vous invitons à découvrir cet univers où chaque image devient un seuil — vers la Terre, l’invisible, et le tout.
« Koupe le mental » explore une fracture contemporaine : celle entre la conscience sensible et le bruit du monde rationnel. Rubén Carrasco convoque un imaginaire hérité des cultures animistes, où chaque être — animal, humain ou élément naturel — porte une présence vibrante, à la fois terrestre et spirituelle. Ses figures hybrides, ses animaux monumentaux et ses personnages masqués forment un théâtre silencieux opposé à l’emprise des systèmes technologiques. Les armures, les masques et les machines désuètes deviennent les vestiges d’un monde coupé de sa source. Par une rigueur graphique et une poésie visuelle saisissante, Carrasco ouvre un espace de résonance, où l’écoute précède le sens. Une suspension du mental pour renouer avec ce qui nous relie à la Terre — et au tissu invisible du réel.
Entre totems et futurismes rituels, l’œuvre de Rubén Carrasco brouille les frontières entre l’ancestral et le spéculatif. Ses dessins et fresques murales donnent vie à un panthéon symbolique peuplé d’animaux, de figures chamaniques et de technologies obsolètes, projetant un avenir qui porte encore la mémoire de la Terre. Avec une précision graphique exceptionnelle, Carrasco compose des scènes où l’intime devient mythique, et où le corps, le masque et la machine dialoguent dans un paysage émotionnel, écologique et politique. Son travail ne propose pas seulement une esthétique, mais un langage visuel qui raconte la tension — et la possible réconciliation — entre l’esprit humain et le monde naturel.
Rubén Carrasco est un artiste visuel mexicain dont le travail mêle dessin, muralisme et installation pour explorer la tension entre nature, rituel et modernité. Basé à Montréal, il développe des projets en Europe, en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Afrique. Il est le fondateur du collectif d’art urbain 5 Wolves No Pigs et cofondateur du Festival International d’Art Public (IPAF), avec des éditions en Afrique du Sud, au Mexique, au Canada et en Martinique. Son travail a été exposé dans différentes galeries et institutions culturelles à l’international, notamment au Musée de la Chasse et de la Nature, à l’Hôtel Molitor, et plus récemment au Musée d’Orsay, à Paris. Sa pratique a été mise en avant dans The Doors, Graffiti Art Magazine, ainsi que dans des publications de Cyrille Gouyette et Cynthia Arvide. Il a collaboré avec Casio, Derichebourg, le Groupe Xcaret, l’Hôtel de Paris (Saint-Tropez) et le festival Vive Latino.
Lettre de Jean-Roger Caussimon à Pierre Barouh, Le Perray, 20 mars 1985
Cher Pierre Barouh
Après un mois d'errance chansonnière à l'itinéraire zigzaguant, nous voici Paulette et moi de retour au logis. Heureux d'avoir de tes nouvelles.
Tu te doutes bien que notre baraque est ouverte à Gaston dont les "prises" me paraissent empreintes d'humanité et d'humour.
Ce qui nous feraient vraiment plaisir c'est que vous veniez tous les deux (et même à trois, quatre, cinq etc.).
Nous pourrions casser une croûte et bavarder un peu (ou beaucoup)...
Pour cela, veux-tu bien nous donner un coup de fil ?
J'y compte !
A toi, ma fidèle amitié !
Jean-Roger Caussimon
« Basquo - Béarnais », je suis né le 27 avril 1950 à Pau, dans les Basses-Pyrénées, troisième enfant de parents artisans. A douze ans, jugé « inapte » à l’école, passionné de rugby, je suis accueilli comme apprenti chez Claude Roux, photographe à Oloron Sainte-Marie. J’y découvre, en même temps que la magie du laboratoire, le personnage mythique du photographe, énergique, véloce, précis, chaleureux et bon vivant ; J’y apprends quelques rudiments du métier et me fais remarquer par quelques gradins qui s’effondrent sous la mariée, ou congrès de pharmaciens sérieux, retrouvés hilares sur le négatif, je leur avais fait dire l’inénarrable « omelette » qui permettait d’obtenir des sourires raffinés sur les visages des convives des fêtes de famille. Quelques gaffes et me voilà Gaston. En 1964, je rentre comme interne au collège technique de photographie d’Orthez-en-Béarn d’où je sors en 1967, avec un C.A.P. de photographie, une base technique de prise de vue, de labo et de retouche, sans appareil de photographie, ayant appris par cœur la maxime de Mariano Ena mon professeur.
« Le métier de photographe, métier qui cause des joies, mais qui a aussi des servitudes. Il faut avoir beaucoup de méthode pour réussir, car c’est un métier d’élite et non une distraction, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens ».
Mon premier emploi est celui de photographe dessinateur dans une entreprise de restauration archéologique, (La Socra à Périgueux). Ensuite, je passe de longs moments dans mon village, assurant sans bénéfice les souvenirs de mariages, fêtes et autres concours de pêche.
En 1968, à bout de ressources, je devance l’appel et je suis déclaré inapte, un œil défectueux, je vois comme l’objectif ! Je m’expatrie alors cette année-là, à Strasbourg, où je suis employé comme photographe dans une petite agence de publicité (Beilé Publicité Conseil).
Las du Schnapps-kafee et du salariat, rêvant à d’autres aventures, il faut « monter » à Paris quand on est provincial, sans appui, qu’on a vingt ans, le cœur passionné d’images, la naïveté et l’énergie d’aller montrer ses « œuvres » et le désir fou d’exercer son métier en liberté avec invention.
Gustave Doré quitta bien Strasbourg pour être accueilli chez Philippon par Félix Tournachon ! Quelles éminentes rencontres m’attendraient ! On imagine bien des choses en roulant vers la foule où l’on va se fondre pour tirer son épingle du jeu ! Mon véhicule d’avant-guerre tomba en panne avec à-propos devant chez M. Bollot, épicier dans le faubourg Saint-Antoine, qui, s’il n’a pas le talent d’un Nadar, à immortaliser son époque, a la bonhomie de veiller sur le panthéon quotidien et banal des quidams qui font la rue et la vie de la cité. Il fut le mécène inopiné des mauvais jours. Le faubourg Saint-Antoine est ma dernière escale depuis 1970. N’ayant guère le sens de la rentabilité, j’assure mon métier comme artisan, en vivant, en étant libre de mes mouvements, et de mettre le temps qu’il faut pour parfaire mon travail comme je l’entends. Je fais beaucoup de photos pour de nombreux architectes de talent et que j’apprécie, comme Jean Nouvel, A.S. Studio, Catherine Furet, JF. Schmit, Pascale Guedot, Cro and Co, Equateur et la Cité de l’Architecture ; ainsi que de nombreux reportages pour des revues d’architecture comme Métropolis, Achitecture d’Aujourd’hui, A.M.C. ; Je travaille aussi en rédactionnel principalement pour la réalisation de couvertures et d’illustrations d’articles de magazines comme Vogue Italie, Passions, Quat’saisons, Le Nouvel Obs, Le Monde, Le Sauvage, La Vie, Graphie 66...
Parallèlement, exploitant ma séduction de Gaston bavard, j’incite de nombreuses personnes et personnages à venir à mon studio me livrer l’image de ce qu’ils sont ou aimeraient être, poursuivant ainsi une passion du portrait qui, devant chaque figure, me paraît toute aussi neuve et à réinventer, complexe et simple, comme une philosophie, une architecture animée. L’image rendue photographiquement à son propriétaire, comme un lien, un échange, une commission respectueuse de bonnes manières.
03.04.2025 > 13.04.2025
Tang - « Toto Solo show »
Vernissage le jeudi 3 avril jusqu’à 21 heures Exposition du 3 au 13 avril 2025 du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Avoir envie ou besoin ? Qui sait.
Tout le temps dessiner depuis l'enfance et en
faire son métier pour ne jamais être employé, qui sait ?
Saisir des feutres, des crayons, des pinceaux pour grimper dans un imaginaire touffu. Voilà ce que j'aime le plus faire chaque jour.
Toto est travail récent, commencé en juin 2024. Une nouvelle branche à l'arbre qui pousse librement.
Né sous Pompidou dans la campagne iséroise, j'ai beaucoup dessiné jusqu’à de moles études de graphisme. Quelques années assis devant un écran m'ont motivées à m'eloigner des Macintosh pour voyager et exercer divers jobs avec gants ou casquettes siglées avant de clairement décider en 2003 d'avoir une activité artistique manuelle constante et productive. Après un long séjour à Tokyo je me suis installé à Lyon en 2011 et c'est là dans plusieurs ateliers/aventures successifs que je continue d'explorer différents thèmes sur des supports variés.
Dimanche 6 avril de 15 à 19 heures Parution et dédicace par l'artiste du livre « Musée Muses » consacré aux femmes surréalistes.
« JE PENSE QUE LES FEMMES N’ONT AUCUNE POSSIBILITE DE CRÉER, AUCUN TALENT ARTISTIQUE, PAR CONTRE ELLES ONT UN DON QUASI DIVIN DE CRÉTINISATION DE L’HOMME » disait Salvador Dali au JT de 20 heures le 18 décembre 1962. Alors forcément, on se dit qu’avec ce genre de raisonnement, le mouvement surréaliste n’a pas dû faire beaucoup de place aux femmes… Et pourtant !
Pour cette nouvelle édition du Musée Muses, le seul musée vandale consacré aux femmes de l’histoire de l’art, ce sont des dizaines de femmes peintres surréalistes qui sont mises en avant, ayant marqué par leur talent l’épopée de ce mouvement majeur du XXe siècle, et affichées dans la rue à l’occasion des célébrations des 100 ans des Manifestes Surréalistes.
De l’Amérique à l’Asie, des femmes artistes s’investissent dans le mouvement Surréaliste dès ses débuts, et une majorité d’entre elles rejoindront le groupe Surréaliste, français ou étranger, bénéficiant souvent du soutien d’André Breton (mais pas toujours…). S’il est vrai que dans l’imaginaire collectif, les femmes surréalistes sont soit les compagnes des hommes surréalistes -Gala, Dora Maar, etc.- soit LA femme qui a finalement dépassé son mari pour devenir à titre posthume une icône de l’art -Frida Kahlo, le mouvement regorge de femmes de talent, qui en ont partagé les grands moments et les passions -participant aux Expositions Internationales du Surréalisme, rejoignant les groupes surréalistes en exil pendant la guerre, effectuant ce voyage au Mexique qui apparait souvent dans leurs trajectoires, etc. tout en gardant chacune leur spécificité artistique et créative, qui les rend uniques et fascinantes, comme pour prouver à Salvador Dali à quel point il se trompe dans son affirmation délirante/décevante.
Ce deuxième Musée Muses nous présente donc la vie et l’œuvre de 29 femmes peintres majeures du Mouvement Surréaliste, nous offrant à la fois la preuve flagrante de la puissance créative des femmes, tout en esquissant une photographie humaine de ce mouvement où, à côté de la frénésie créative, les liens se lient et se délient entre les différents protagonistes du mouvement, entre hommes et femmes, entre peintres, poètes.ses et écrivain.es, et peut-être alors que c’est là qu’il faut chercher la fameuse « crétinisation de l’homme » dont parle Dali, mais il n’est pas du tout dit que ce soit les femmes qui en soient responsables, loin de là !
Bonne promenade sur les deux murs rue Ramey et rue Marcadet, sur les traces des Grandes Surréalistes !
Vernissage le jeudi 20 mars jusqu’à 21 heures Exposition du 20 au 30 mars 2025 du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
RELIQUAT
Résidus de papiers assemblés en collages hasardeux.
Reliquat de bois et statuaire peinte.
Boîtes entomologiques.
Bault dévoile des nouvelles recherches expérimentales et singulières autour du bois et du collage.
Vernissage le jeudi 6 mars jusqu’à 21 heures Exposition du 6 au 16 mars 2025 du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Sax met à l’honneur le charme et la poésie des toitures provençales. Les anciennes tuiles Canal emblématiques des paysages la Provence deviennent le support d’un bestiaire regroupant des animaux communs du Sud de la France.
Façonnées à la main, ces objets atypiques portent l’empreinte du temps et de la nature tout en s’harmonisant avec le style vif et instinctif de l’artiste.
Comme une invitation au voyage, l’association de la peinture aux formes et couleurs abstraites du végétal sur la terre cuite, plonge l’imaginaire dans des histoires au parfum d’été.
Vernissage le jeudi 6 février jusqu’à 21 heures Exposition du 6 au 20 février 2025 du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Une exposition en noir et blanc avec la participation de : Abys,
Bault,
Ruben Carrasco,
Dawal,
Etus,
Tom Geleb,
Horor,
Kesadi,
Eric Lacan,
Mani, Nosbé,
Tang et Malo Thubert
Autodidacte, Malo Thubert est très tôt influencé par la bande dessinée, la peinture et le graffiti, entre autres. Biologiste de formation, il trouve également son inspiration dans l'observation du monde vivant et dans l'imagerie scientifique. Il voue notamment une passion pour les amphibiens et les céphalopodes, qui nourrissent depuis toujours son imaginaire. Souvent organiques et foisonnants, ses dessins sont dans leur grande majorité réalisés sans croquis préalable, Malo préférant laisser la composition prendre forme dans une succession de gestes spontanés et quasi automatiques. Il vit et travaille en banlieue parisienne.
23.01.2025 > 02.02.2025
Primal - « Palace »
Vernissage le jeudi 23 janvier jusqu’à 21 heures Exposition du 23 janvier au 2 février 2025 du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
« Dans le palais des émotions il y a beaucoup de chambres. »
Antoine Audouard / Un Pont d’oiseaux.
Avec cette nouvelle exposition, Primal revient sur les traces de son moyen d'expression le plus fondamental et instinctif : le dessin.
Rassemblées, autour de la ligne et du geste vif, ces compositions narratives nous ouvrent les portes d'une curieuse demeure, dans laquelle la lumière reste allumée jusqu'à l'aube.
Ce palace, sanctuaire des songes plus qu'hôtel, est une véritable introspection, où des personnages en transit, livrés à des scènes intimistes, portent les émotions les plus personnelles de l'artiste.
Chaque valise ouverte, chaque chambre visitée révèle toujours plus la poésie absurde qui lui est chère.
Rythmés par l'ombre et la lumière, Primal se réapproprie ici ses motifs et techniques les plus essentiels pour créer cette nouvelle narration.