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expositions 2024
27.10.2024
« Poisson soluble »
Dimanche 27 octobre de 15 à 19 heures, dernier jour de l'exposition, dédicaces du catalogue en présence d'Amandine Urruty, Philippe Hérard et Levalet !
15.10.2024 > 27.10.2024
« Poisson soluble »
Amandine Urruty, Philippe Hérard, Veks Van Hillik, Levalet, Etus, Codex Urbanus
Vernissage le mardi 15 octobre jusqu’à 21 heures Exposition du mardi 15 au dimanche 27 octobre 2024 du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Poisson soluble, édité le 15 octobre 1924, était préfacé, à l'origine, par le Manifeste du Surréalisme ; André Breton proposait à la fois l'exigence esthétique subversive et l'une de ses possibles réalisations. Témoignage du premier élan du surréalisme, Poisson soluble était déjà situé par Breton dans une perspective historique. Le mouvement est officialisé à Paris par la publication du Manifeste du Surréalisme, texte qu’André Breton avait initialement conçu pour préfacer la parution d’un recueil de poèmes automatiques, Poisson soluble. Il définit le Surréalisme comme "automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée". Breton tire ainsi les conséquences artistiques de la théorie psychanalytique, en particulier de l’interprétation des rêves par Freud. 2024 marque le centenaire du premier Manifeste du Surréalisme, texte programmatique qui a engendré l'une des révolutions artistiques majeures du XXe siècle.
« Un bocal de poissons rouges circule dans ma tête et dans ce bocal il n’y a que des poissons solubles, hélas. Le poisson soluble, j’y ai pensé et c’est un peu moi… »
Observez attentivement les gouttières, armoires électriques, recoins urbains, toilettes de bars... Vous y verrez immanquablement une accumulation de stickers. Omniprésents dans la ville, ces autocollants sont à la fois outils de propagande politique, de guérilla marketing et d’expression artistique. En s’appuyant sur la collection photographique de Jean-Pierre Dewerpe, Quentin Gassiat retrace l’histoire de cet autocollant pas comme les autres, de ses débuts en tant qu’étiquette de prix à son explosion dans la culture visuelle et populaire comme symboles de rébellion – syndicats, partis politiques...–, de promotion – marques de surfwear et skatewear, artisans du coin… – et de créativité. Formes, couleurs, messages, localisations : pour chaque usage Stickers, décrypte les codes graphiques de ces objets qui passionnent des milliers de collectionneurs dans le monde – le record est à près de 100 000 pièces uniques. Enfin, focus sur les street artistes qui utilisent le sticker soit comme médium d’expression exclusif – Clet et ses panneaux – soit comme moyen d’invasion territoriale – les graffeurs et le détournement de l’autocollant « My name is ».
En bonus, 8 planches de stickers inédits.
176 pages en quadri, 19 x 25,5 cm
couverture reliée
Prix 28 euros
Rencontre avec Nadège Dauvergne qui dédicacera le catalogue de l'exposition.
Tirage limité à 50 exemplaires numérotés et signés
Tirage de tête limité à 10 exemplaires numérotés et signés, accompagnés d'une édition au format 20 x 20 cm
03.10.2024 > 13.10.2024
Nadège Dauvergne - « Ciel ! »
Vernissage le jeudi 3 octobre jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 3 au dimanche 13 octobre 2024 du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Ciel, ciel, ciel ! Ce nom est aussi une exclamation de surprise. Un vaste étonnement et, paradoxalement, une trame invisible et visible à la fois, opaque et translucide, tout de surface et de profondeur — et si notre âme s’y trouve, notre regard s’y perd.
« Envoyez-moi de l’azur d’Allemagne » : un jour, au XVIIe siècle, un peintre l’écrivit à son commanditaire. C’était à une époque où l’on croyait qu’il suffisait de bleu mais n’oubliez pas qu’au Moyen-Âge, tout le ciel était d’or (personne n’osait bouger).
Et aujourd’hui, l’est-il encore ? Voilà : certaines peignent avec du ciel, trame de ciel, azur non-tissé, écriture traversée : broderie d’étoiles filantes et de respirations. Ciel, ciel, ciel !
Petite Poissone - « Nous sommes les traînées de la poudre »
Vernissage le jeudi 19 septembre jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 19 au dimanche 29 septembre 2024 du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
La recherche de rupture et de décalage constitue le fil rouge de la production de Petite Poissone, tant dans la forme que dans le fond.
Des textes très propres - découpés et alignés au millimètre près - collés sur les murs sales de la rue, des mots doux présents dans l'inconscient collectif
(proverbes, chansons populaires)
détournés de façon parfois vulgaire, des messages féministes ornant les ustensiles ménagers emblématiques de la femme au foyer des années 50.
On retrouve dans cette nouvelle exposition ses deux thèmes de prédilection, le féminisme toujours plus ancré et l’amour toujours plus raté.
« Et ils invoqueront les dieux à venir » - Par Lucas Nadel de Noty Aroz
Dimanche 15 septembre de 15 à 19 heures
Finissage de l'exposition, présentation d'une édition en tirage limité.
Sortie du catalogue de l'exposition en tirage limité à 50 exemplaires numérotés.
Vente et dédicace uniquement à la galerie !
05.09.2024 > 15.09.2024
« Et ils invoqueront les dieux à venir » - Par Lucas Nadel de Noty Aroz
Vernissage le jeudi 5 septembre jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 5 au dimanche 15 septembre 2024 du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Pour sa première exposition entièrement personnelle, le fondateur du collectif Noty Aroz continue d'explorer l’univers de la Mythologeny.
À travers une sélection de peintures à l'aquarelle et de créations audio-visuelles, l'artiste imagine ce que pourrait être un néo-symbolisme.
Questionnant la planche de bande dessinée qu'il déconstruit, bouture, transforme, Lucas Nadel s’inspire des symboles antiques et des mythes du futur.
Rencontre avec Codex Urbanus qui présentera une édition rehaussée d'un dessin original en vente sur place au cabinet d'amateur !
26.06.2024 > 07.07.2024
Codex Urbanus / Jérôme Galvin - « Les Arts du feu »
Vernissage le mercredi 26 juin jusqu’à 21 heures Exposition du mercredi 26 juin au dimanche 7 juillet 2024du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Codex Urbanus - Bestiaires
Depuis plus d'une décennie, Codex Urbanus trace sans autorisation un bestiaire d'animaux fantastiques sur les murs de Paris, à la faveur de la nuit. Ce grimoire de béton contient aujourd'hui plus de 650 créatures, qui parfois n'ont pas vécu plus de quelques heures. Parallèlement à son travail interlope, il intervient régulièrement dans des musées et institutions pour travailler sur des thèmes parfois éloignés du street art, et selon des formes qui sont amenées à changer. Si il n'a jamais créer de céramiques, il s'est assez souvent intéressé à cet art pour jouer avec, en créant par exemple des ensembles d'assiettes à thème. Mais restant fidèle au dessin, si il ne transforme pas ses chimères en céramiques, alors pourquoi ne pas faire un bestiaire de porcelaine dessiné...
Jérôme Galvin - Grotesques
Je suis né le 11 mars 1975 à Manosque et j’ai grandi et vécu toute ma vie à la Campagne du Serre à Moustiers Sainte Marie. J’ai toujours dessiné et j’étais passionné par tout ce qui était manuel ; cuisine, couture, jardinage…
Ma mère m’a beaucoup appris, elle était douée pour tout et mon père paysan était le roi du jardin. À la sortie du collège, je n’étais pas un grand passionné d’études, j’ai longuement hésité entre cuisinier et céramiste; dresser des tables et inviter des gens à manger et faire la fête c’était ma passion. Après un CAP de décorateur, j’ai travaillé à Moustiers dans plusieurs ateliers de faïence pendant presque dix ans à savoir bien reproduire rapidement les décors classiques du village et puis je me suis ennuyé. J’ai donc monté mon atelier à la ferme et commencé à signer des pièces à mon nom en 1998 ; tout en suivant des cours divers aux Beaux Arts de Digne les Bains. Les cours de gravure de Daniel Rovaletto me passionnaient tout particulièrement. Sans le savoir encore, je commençais aussi à reprendre la ferme familiale à ma façon. J’ai travaillé beaucoup et ça a fonctionné. J’ai été invité à de bons festivals de céramique, des expositions et j’en ai organisé aussi. Il est vrai que j’ai une particularité. Je suis un décorateur de faïence ancienne qui a choisi de faire l’artiste. J’aime jouer de ça et je le revendique. En parallèle, j’ai donné beaucoup d’intervention de décor dans les écoles de céramique et les associations, en particulier pour La Maison de la Céramique de Dieulefit où j’ai enseigné pendant douze ans aux élèves à exprimer et faire ce qu’ils imaginaient. Depuis le milieu des années 2000 je m’attache à m’inspirer des motifs de l’histoire de la céramique et des arts populaires, comme le tatouage ou la broderie pour les remettre dans un monde brut et contemporain. Je reste fidèle à la faïence et à la terre vernissée malgré quelques expériences de hautes températures, c’est la basse qui me passionne et je veux la défendre. Je suis un artiste-artisan et cette place est bien confortable. Je continue. Jérôme Galvin
Vernissage le jeudi 30 mai jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 30 mai au vendredi 14 juin 2024du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Depuis leur découverte durant ses années d’école de design et de graphisme, les lettres et leurs tracés sont devenus sont obsession. Les calligraphies, les alphabets, la gothique, l’onciale, le cyrillique, le katakana, Dark les a observés, absorbés puis fusionnés pour créer son propre moyen d’expression à travers ses multiples alphabets. Sous ses bombes, pinceaux ou aquarelles, fondues dans un style abstrait, les lettres conventionnelles n’existent plus, se transformant tantôt en personnages de la pop culture tantôt en univers abstraits et oniriques. Et continuent à susciter autant d’émotions que si elles étaient réellement déchiffrables.
Matt_tieu arpente les rues de la ville pour dessiner un peu partout à la craie, à la peinture ou encore en collage des animaux d’un bestiaire choisi pour amuser et émerveiller. Son animal phare est l’autruche, plus gros oiseau du monde à l’air un peu gauche et qui prête à sourire. Ses créations ont souvent vocation à être éphémère, dans la veine du Streetart où une fresque ne tient jamais très longtemps, car le mur sur lequel elle se trouve est souvent recouvert de peinture et le dessin effacé. L’important est d’être touché au coin d’une rue par les formes étonnantes d’un animal qui nous surprend,qui joue avec le décors ou parfois l’actualité. De grands volatiles entrent en scène, comme les échassiers, les marabouts et bien sûr l’autruche, mais aussi des squelettes d’animaux, alarmes nécessaires pour une prise de conscience écologiste.
Dark et Matt_tieu dédicaceront le catalogue de l'exposition.
Présentation de deux éditions
Dark - « La Vie est une fête » - Edition en tirage limité à 10 exemplaires numérotés et signés, format 20 x 20 cm, rehaussés à la main dans la couleur de votre choix.
Matt_tieu - « Bouquet champêtre » - Edition en tirage limité à 15 exemplaires numérotés et signés, format 15 x 10 cm.
Vernissage le jeudi 16 mai jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 16 au dimanche 26 mai 2024du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Artiste plasticien autodidacte né en 1995 à Bordeaux. Nast représente l’une de ces jeunes générations d’artistes dont la démarche et la finesse évoluent considérablement, tendant vers un travail proche de l’académisme. C’est en 2012 qu’il découvre la technique du pochoir à travers le film « Faites le Mur » réalisé par Banksy. Mêlant plusieurs techniques, Nast.404 tente de dépeindre la complexité de ce monde en s’inspirant des plus grands. être pleinement, toujours, curieux et libre, définissent aujourd’hui l’identité de son approche artistique. Peinture à l’huile, sculpture, art numérique. L’idée est simplement de produire, de faire, de créer. Il travaille avec un panel de couleurs restreint : du blanc, du noir et du gris, ce qui conditionne le ressenti du spectateur à une représentation authentique.
Vernissage le jeudi 11 avril jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 11 au dimanche 21 avril 2024du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
« Nourrit de pleins et de vides, de formes et contreformes, les interstices sont un groupement d'espaces entre des parties qui composent un ensemble. C'est à travers cette notion que Primal axe sa nouvelle exposition personnelle. Comme une porte entrebâillée, l'artiste nous laisse scruter son imaginaire, teinté d'une douce poésie absurde. Se succède un florilège de scènes intimistes dans lesquelles il associe travail de couleurs, matière et modelé, combiné à un geste vif, esquissé. Une échappée dans lesquelles ses personnages d'un autre temps nous offrent une narration aux liens subtils, et nous laisse un sentiment de surréel dans des scènes a priori banales. Primal tente de nous apporter son regard personnel de la vie, qui flotte en permanence dans un interstice où se frôle songe et réalité.»
Originaire d'Avignon et aujourd'hui basé à Paris, Primal est un artiste peintre muraliste qui s'exprime autour d'un travail combinant fresques et travail d'atelier.
A l'occasion de la sortie en librairie du nouveau roman de fantasy féministe d'Estelle Tolliac « La Quinte Geste », venez rencontrer l'autrice à l'occasion d'une séance de dédicaces à la galerie Le cabinet d'amateur !
L'artiste Nadège Dauvergne auteure de la couverture, sera également présente à cette occasion !
Résumé : Sur le Continent, monde imaginaire médiéval, les luttes et alliances entre royaumes mettent en jeu une multitude de protagonistes. Leur histoire se déroule en cinq temps, cinq branches temporelles qui se font échos et se cristallisent autour du jeune barde des Îles Salines Aigle, et de Jérisbée, toute jeune Dame Malatine du Peuple Zi. Au gré de leurs destinées, qui ne cessent de s’entrecroiser, ils auront à affronter le terrifiant peuple des Antharites, dont les redoutables guerriers aveugles...
Vernissage le jeudi 28 mars jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 28 mars au dimanche 7 avril 2024du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Dans ses œuvres, Amélie Joos interroge les états d’âme, les émotions des êtres et leur relation entre eux à travers différents modes d’expression. Dans les dessins et peintures que l’on peut qualifier de figuration de l’inconscient, ses sculptures et ses vidéos, elle décrit un univers onirique, faisant surgir des images à la fois profondément intimes tout en touchant aux archétypes appartenant à l’inconscient collectif.
Les personnages représentés, souvent hybrides, mi-homme mi-animal, semblent sortir d’un univers des contes pour enfants, comme le Chaperon rouge ou encore la Belle au bois dormant. La thématique de l’enfance surgit d’une manière allusive et insolite, parfois déroutante. Dans ses tableaux, les personnages, souvent seuls et un peu hors de temps, avec leurs visages doux et enfantins, semblent observer avec sagesse et lucidité le monde des adultes, lequel n’est jamais montré explicitement. Elle fait naître un monde chimérique à la fois très personnel et universel.
Les dessins, généralement de petit format, propice aux récits intimes, naissent souvent sous forme d’écriture automatique. D’un seul trait, les images intérieures sont traduites sans croquis, d’une manière directe et immédiate sur la feuille. Des êtres hybrides, parfois les visages dissimulés, se trouvant seuls dans des espaces dénudés, peuvent provoquer auprès du spectateur des sentiments ambivalents, voire inquiétants. Amélie Joos réfléchit sur ce monde actuel, turbulent et étrange, et son influence psychologique sur les êtres.
Née en Allemagne, Amélie Joos étudie la peinture à la Kunstakademie. Elle poursuit ensuite ses études aux Beaux-Arts d’Avignon, (DNSEP en 1997), puis à l’université d’Aix-Marseille en Histoire de l’Art, (Maîtrise 2003).
Amélie Joos vit et travaille aujourd’hui à Avignon. Elle expose régulièrement son travail en France et à l’étranger. Elle a exposé entre autres chez Yoyo Maeght, à l’Espace Grimont à Paris et au centre d’art contemporain Camprédon à l’Isle-sur-la-Sorgue. Elle a exposé à la Galerie du Réservoir, (Sète), Galerie des Augustines à Marseille, à Montpellier à la Numéro 5 Galerie, la Galerie Multiple et chez Agnes B., à Sète dans la chapelle du Quartier Haut ou encore à l’atelier de Spirale, à Paris au musée du Montparnasse et la Galerie Simple, à Avignon à la galerie Ducastel ou encore au cloître Saint Louis, au centre d’art du château du Beaucet, à Berlin, (Galerie Sur la Montagne, la Galerie Pavlov’s, Galerie Pussy Galore).
Avec la participation de Bault, Mélanie Busnel, Codex Urbanus, Etus, Mani, Nosbé, Oakoak, Paella?, Petite Poissone, Saint-Oma, Steeven Salvat, Sax, Veks Van Hillik...
Vernissage le jeudi 14 mars jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 14 au dimanche 24 mars 2024du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Vernissage le jeudi 29 février jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 29 février au dimanche 10 mars 2024du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
« Sale temps pour les hommes » même si « L’espoir », « Un nuage d’espoir », perdure dans « La cité merveilleuse ». Il est « Le puits sans fond » autrement dit « Le fond sans fin » mais aussi « Un être végétatif » qui peut sombrer dans le « Corps à corps » ou s’illuminer dans le « Cœur à cœur ».
« Le nuage dans la tête », pourtant « Pas l’ombre d’un nuage », il est « En marche » vers « Le grand équilibre ». « De fil en aiguille » la « Force de gravité » provoque en lui un grand « Tiraillement » et c'est « Les jambes à son cou » qu'il fuit la « Chaîne humaine ».
Mais à « Tirer sur la corde » et malgré « La béquille » il devient « L’ivre de Lerne » et se lance dans une « Description » « Sans titre » d'un monde qu'il voudrait « Abstraction » pure.
L'« Apparition » que lui inspire une « Envolée lyrique » est « La goutte qui fait déborder le vase », « Le coup de foudre » de trop, « À la limite du supportable ».
Un « Accord » majeur, comme un « Lien céleste » et il se lance dans une partie de « Babyfoot » « Tout feu tout flamme », mais « Ouh, la, hop, raté » « Haut la main » !
« Un ange passe ».
« A love suprême », « Lâcher prise » et, en haut de « L'échelle », « Un baisé volé ».
Thomas Durcudoy, dit Saint-Oma, pratique un dessin spontané qu’il développe
via des médias et supports variés : de l’animation 2D aux fresques peintes dans
des friches, de couvertures de livres aux impressions sur des t-shirts Agnès B.,
des performances dessinées aux collages automatiques. La force authentique de
ses créations prend sa source dans le lâcher prise, l’évanouissement de la conscience, la fulgurance du trait comme moteur.
Vernissage le jeudi 15 février jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 15 au dimanche 25 février 2024du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Dessiner, dessiner, dessiner ou la chambre à bulles. Une chambre à bulles est un espace fermé contenant un liquide maintenu dans un état d'ébullition se matérialisant donc par des bulles. Ces chambres étaient utilisées comme détecteur de particules au milieu du XXe siècle. Le passage d'une particule se traduit par la formation le long de sa trajectoire d'une traînée de bulles. Dans ce type de détecteurs, les particules ont des trajectoires qui s'interrompent brusquement, ces interruptions signifient que la particule a été absorbée, par un atome par exemple. Ce type d'outil nous a permis d'observer les échanges, les mouvements, les liens dans le microcosme. Le résultat sont des images qui peuvent être considérées comme la naissance de l'abstraction organique, un style artistique caractérisé par l'utilisation des formes et structures abstraites, le plus souvent arrondies ou ondulées basées sur ce que l'on trouve dans la nature. L'abstraction organique ou biomorphique utilise donc les mêmes pattern que la nature elle-même, la base philosophique de ce style est liée aux idées du penseur français Henri Bergson qui a écrit sur une source unique issue de la création artistique et des processus évolutifs naturels. L'évolution créatrice, les processus évolutifs ''nature'' et la créativité artistique ''art'' proviendraient de la même source. Moore écrivit en 1937 qu'il croyait qu'il existe, effectivement, des formes naturelles universelles auxquelles tout le monde est conditionné inconsciemment et auxquelles nous pouvons répondre si notre contrôle conscient ne les ferme pas. Cet appel a été entendu et étendu à de multiples artistes tels que Calder, Hepworth, Arp, Miro...
Thierry Olivier aka Epi2mik par lui-même.
J’ai lu tous les articles de presse publiés sur Epi2mik. J’ai regardé toutes ses œuvres. J’ai consacré deux articles à son travail. Des milliers de mots, des centaines d’images depuis de nombreuses années et je m’interroge. Est-il légitime de mettre des mots sur les œuvres de Thierry Olivier ? Des mots pour décrire les émotions que je ressens à voir ses dessins. Des mots pour mettre de l’ordre dans une œuvre foisonnante et complexe. Des mots pour réintroduire du rationnel, de l’analyse, pour faire comprendre aux lecteurs les ressorts secrets d’un projet artistique.
Pourquoi ce questionnement portant précisément sur cette œuvre ? Si le but de la critique est de faire comprendre l’œuvre, le seul véhicule de la pensée qui vaille est la rationalité. Or je pense que l’œuvre de Thierry Olivier échappe à la raison raisonnante. Son œuvre est constituée de traces graphiques qu’Epi2mik a laissées depuis un peu plus de 20 ans. Des traces de sa vie la plus intime. S’y retrouvent étroitement mêlées des traces de sa formation aux Beaux-arts, de son enfermement volontaire, de son errance, de ses lectures, de ses rencontres, de ses tourments, de ses bonheurs, de ses amours, de sa vision de notre corps, de notre monde et de notre univers.
Dire avec mes mots ce que Thierry Olivier a voulu « dire » n’a aucun sens car il n’a pas choisi de dire ou d’écrire : il a choisi de créer des images. Et quelles images ! Non pas des images voguant au gré des courants « mainstream », des images pour être connu et reconnu, des dessins comme des marchandises fabriquées pour être vendues, mais des images, à lui nécessaires, des images qu’il ne pouvait pas ne pas créer. En vérité elles lui sont consubstantielles. Ce ne sont pas de petits cailloux blancs qui jalonnent sa vie comme autant de repères mais des images thaumaturges, des bouées de sauvetage qui l’ont empêché de sombrer corps et âme et de renaître à la vie et à l’amour.
Ajouter des mots à ses images serait un manque de respect autant pour l’homme que pour l’artiste. La seule approche possible est le ravissement.
Regarder les images, se laisser pénétrer par elles, lâcher prise, embarquer dans une méditation métaphysique hypnotique, passer outre toute velléité d’analyse, refuser le jugement esthétique, se laisser porter vers des contrées inexplorées. L’émotion est la seule voie de communication entre deux âmes.
C’est ainsi, un peu contre nature, que je laisserai l’analyse dans ma boite à outils.
Mon propos sera de vous montrer des œuvres choisies en fonction de ma sensibilité et de mettre en regard des citations de l’artiste. Ce qu’il dit de ses œuvres, son point de vue, ne constitue en rien une explication. C’est le sens qu’il en donne. Mais, nous le savons, la distance est grande entre le produit d’une création par un artiste et le discours de l’artiste sur son œuvre. Il n’en demeure pas moins que la « mise en récit » de son œuvre est passionnante.
« Il y a une évolution évidente entre le microcosme, la prolifération de particules élémentaires avec mes dessins actuels, je continue à augmenter le zoom, à rejoindre le macroscopique, à toucher l'organique, les structures même qu'utilisent la nature. Les notions géométriques que la nature elle-même utilise pour réaliser tout ce qui nous entoure. »
Entretien pour Entre | les | lignes écrit et réalisé par Richard Tassart.
Le dimanche 4 et le dimanche 11 février de 15 à 19 heures
Dédicace du catalogue de l'exposition !
Présentation d'une édition en tirage limité à 10 exemplaires, numérotés et signés, format 30 x 24 cm !
25.01.2024 > 11.02.2024
Steeven Salvat - « Petite nature »
Avec la participation de Agrume, Ardif, Éric Lacan, Levalet, Marco Mazzoni, Stom500, Teuthis, Théo Jan
Vernissage le jeudi 25 janvier jusqu’à 21 heures Exposition du jeudi 25 janvier au dimanche 11 février 2024du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
Petite nature
« Se dit d’une personne aux moyens physiques limités ; personne de faible résistance psychologique, qui ne supporte pas les émotions fortes. »
Dictionnaire Larousse
Pour sa première exposition solo en France, Steeven Salvat explore le concept d'herbier à travers des jeux graphiques et des compositions subtiles. Dans ce nouveau projet, des végétaux authentiques, délicatement séchés, se mêlent subtilement à une variété d'animaux dessinés. L'artiste nous guide dans une réflexion sur l'interconnexion entre les mondes végétaux et animaux, cherchant à éveiller la conscience sur la fragilité des écosystèmes tels que les prairies et les points d'eau naturels, souvent sacrifiés au nom de l'urbanisme.
Explorez l'univers créatif de Steeven Salvat, où chaque oeuvre est une invitation à contempler la délicatesse de cette harmonie interdépendante.
« Petite Nature » offre une expérience visuelle détaillée et réfléchie, soulignant l'importance cruciale de préserver ces espaces naturels vulnérables, tout en célébrant la beauté complexe de leur coexistence.
Steeven Salvat est un artiste français qui vit et travaille à Paris. Né en 1990 à Menton, dans le sud de la France, il est passionné par le dessin et la peinture depuis sa plus tendre enfance ; la nature et ses merveilles imprègnent son univers. Ses oeuvres sont en partie composées de plusieurs couches de hachures, utilisant de l’encre de Chine. Etant inspiré notamment par Albrecht Dürer, Gustave Doré, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Molitz, Mœbius et Walton Ford, il accorde une attention particulière à la technique et aux détails. Son outil de prédilection, le stylo Rotring, lui permet d’obtenir un rendu proche de la gravure mais toujours avec une touche de modernité. Un travail minutieux et délicat qui fait l’éloge du temps qui passe, où chaque trait agit comme un décompte. Ses sujets mettent en avant la dualité, notamment entre le vivant et l'inerte, dans des œuvres qui évoquent les gravures naturalistes du XVIIIe siècle. Les animaux auxquels il donne vie, ligne après ligne, interagissent souvent avec des objets uniques, des pièces d’orfèvrerie, des œuvres d’art antiques...
Rencontre dédicace avec l'artiste, dimanche 14 janvier de 17 à 19 heures !
« Le livre des ombres », fac-similé du carnet de dessins, édition en tirage limité à 50 exemplaires, numérotés et signés.
21.01.2024
Rencontre dédicace avec l'artiste, dimanche 21 janvier de 16 à 19 heures !
Le catalogue de l'exposition, édition en tirage limité à 30 exemplaires, numérotés et signés.
10.01.2024 > 21.01.2024
Vernissage le mercredi 10 janvier jusqu’à 21 heures Exposition du mercredi 10 au dimanche 21 janvier 2024du mardi au dimanche de 14 à 19 heures
« On ne peut voir la lumière sans l'ombre,
On ne peut percevoir le silence sans le bruit,
On ne peut atteindre la sagesse sans la folie. »
Carl Gustav Jung
Un vieux collectionneur se passionne pour la chasse à l’ombre.
L’obsession accumulatrice devient destruction.
Tandis que l’obscurité se raréfie, d’autres formes d’existence émergent.
Bruyantes, folles, désordonnées.
Si les ombres disparaissaient, que resterait-il du monde ?
Originaire de Calabre, Italie, Miles a étudié la sculpture à l'Académie des beaux-arts de Carrare. Après avoir travaillé au Japon, il retourne en Italie et affine son style en s'inspirant des images vues pendant son séjour.
Inspiré par de célèbres sculpteurs italiens tels que Giuliano Vangi, Augusto Perez, ou des peintres comme Gustav Klimt et Francis Bacon, il intègre l'univers du rêve dans ses œuvres.
Travaillant de manière instinctive, il laisse la partie la plus inconsciente de son esprit produire des images capables de provoquer des émotions fortes et de mettre en lumière des peurs profondément enfouies.
Ses recherches portent aussi sur le lien entre l'homme et l'animal à travers l'instinct : quand sommes-nous humains ? Quand sommes-nous des animaux ?
Il travaille actuellement entre Florence et, depuis peu, Paris.
« Le livre des ombres », sa première exposition personnelle à Paris, met en relief les conséquences d’un manque d’équilibre à travers un récit imagé, mêlant matière abstraite et figuratif onirique.