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expositions 2020
15.12.2020 > 10.01.2021
Philippe Hérard - « Cent-sortir »
Exposition du mardi 15 décembre 2020 au dimanche 10 janvier 2021
Après les avoir vus sur les murs de Belleville lors de ce deuxième confinement, je vous invite à découvrir les œuvres de la série « Cent-sortir » sur les murs du cabinet d'amateur !
05.11.2020 > 15.11.2020
Vermibus - « Deconstructions »
Exposition du jeudi 5 au dimanche 15 novembre 2020 (Reportée en janvier 2021)
Du mardi au samedi de 14 à 19 heures, le dimanche de 14 à 17 heures, fermé le lundi
La déconstruction est un concept développé par le philosophe français Jacques Derrida (1930-2004). Cette forme de critique soutient qu’il n’existe pas de signification unique et intrinsèque d’un texte ou d’une image, mais qu’il s’agit en réalité d’une pluralité de significations, qui s’avèrent souvent être contradictoires. Sa forme d'analyse consiste à montrer comment un des éléments d'une construction, qui se veut, isolé et valorisé, dépend intimement de l’élément rejeté ou dévalorisé.
Vermibus est connu pour sa critique de l’utilisation du corps humain par l'industrie de la publicité et de la mode. Dans sa nouvelle exposition intitulée « DECONSTRUCTIONS », il prend acte du fait que ses critiques, ainsi que ses modifications, dépendent et sont intimement liées au concept et à l'imaginaire qu'il dénonce.
Derrida s’interroge également sur l'endroit où se situe le sens : dans l'auteur, dans le texte ou chez le lecteur ? Il conclut que toute tentative de communiquer une idée serait en fait un échec, car les mots utilisés à cette fin sont des symboles qui contiennent des perceptions différentes, dépendant de la charge conceptuelle précédente que le mot contient pour le récepteur.
Avec cette exposition, les réinterprétations de Vermibus sont censées être comprises librement par le spectateur, sans en avoir la charge conceptuelle précédente de sa relation avec la mode, la publicité, la beauté et l'interprétation de la pièce. En réduisant les conditionnements, l'artiste a décidé, au lieu de nommer ses œuvres ou de les laisser « sans titre », que les titres n'existeraient aucunement en tant que partie ou description.
Cela ne signifie pas que l'utilisation du langage est inutile pour Derrida et il ne l'est pas non plus pour Vermibus. Au contraire, ce qui est important à propos du langage et de l'image, c'est qu'en raison de sa structure, de sa qualité et de cette déconstruction supplémentaire, nous pouvons produire de nouveaux contextes d'interprétation différents.
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Deconstruction is a philosophical approach originated by the French philosopher Jacques Derrida (1930-2004). This form of criticism asserts that there is not one single intrinsic meaning to be found in a text or an image, but rather many, and often these can be conflicting. Its form of analysis consists in showing how one of the terms of a construction, the one that wants to be isolated and valued, depends intimately on the term that is rejected or devalued.
Vermibus is known for criticizing the way of using the human body by the advertising and fashion industry. In his newest exhibition called “DECONSTRUCTIONS” he will be showing his awareness on the fact that his critiques, as well as his modifications, depend on and are intimately linked to the concept and imaginary that he is criticizing.
Derrida also reflects on where the meaning is located; if in the author, in the text or in the receiver. He concludes that every attempt to communicate an idea will be in fact a failure, as the words used for that purpose are symbols that contain different perceptions, depending on the previous conceptual load that the word contains for the receiver.
For this show, Vermibus’s re-interpretations are meant to be understood freely by the viewer. Without having the previous conceptual load of his relation with fashion, advertising, beauty and interpretation of the piece.
In order to help the viewers of this exhibition to understand the artworks freely, reducing the conditioning, the artist has decided to leave them as “Untitled”, instead of naming them, as the titles exist neither as part of the artwork nor as part of its description.
This does not mean that using language is useless for Derrida, and nor is it for Vermibus. On the contrary, what is important about language is that due to its structure, quality and further deconstruction we can produce different and newer contexts for interpretation.
13.10.2020 > 18.10.2020
« Inkterventions* »
Œuvres sur papier de Bault, Delgado, Horor, Nosbé, Primal
Exposition du mardi 13 au dimanche 18 octobre 2020
Nocturne le mardi 13 octobre jusqu'à 21 heures
Les autres jours de 14 à 19 heures, le dimanche de 14 à 17 heures, fermé le lundi
*« Inkterventions » est le titre d'une série de travaux réalisés par Pablo Delgado. A partir de photographies trouvées dans des journaux ou des magazines, il intervient à l'encre noire pour détourer des personnages, puis à l'encre blanche pour créer un univers surréaliste.
Bault commence le graffiti en 97 dans le sud de la France. Il fait ses armes avec Dépose à Sète en formant le groupe TK puis à Avignon avec les membres des TSH et des FDP. Bault délaisse alors le graffiti pendant plus de 10 ans et se concentre sur la vidéo d'art, le graphisme et l'illustration. La frénésie du dessin ne l'ayant jamais quitté, il développe depuis plusieurs années un cabinet des curiosités peuplé de monstres, de personnages grotesques et d’environnements pollués. Les créatures sont souvent amputées, hypertrophiées et inachevées. Fantasmagorie contemporaine, les formes coulent, se superposent et s’entremêlent créant des peintures rupestres 2.0.
Pablo Delgado est un artiste originaire du Mexique, il s’est installé dans l'est de Londres, où il a vécu et travaillé. Il est aujourd'hui un des artistes urbains les plus connus en Angleterre. Il est réputé pour ses scènes miniatures depuis 2012. Au départ ses premiers travaux se composaient uniquement de minuscules portes collées sur les murs. Ensuite il a commencé installer méticuleusement des humains, des animaux et des objets pour créer de petites scènes surréalistes et humoristiques. Delgado choisit soigneusement les lieux de son travail, il crée des illusions visuelles et joue à cache-cache avec le public. Ses scènes, une fois collées au bas des murs, sont portées à la vie avec des ombres noires très détaillées peintes sur la chaussée. L'artiste a exposé dans son pays d'origine en 2007, au Canada, en France au cabinet d’amateur en 2014, à Londres à la Howard Griffin Gallery, la Nelly Duff Gallery et plus récemment avec Isaac Cordal et Slinkachu à la Well Hung Gallery en 2019. Il a réussi à créer un véritable culte pour tous ceux qui sont la recherche de ses nouvelles interventions dans la rue.
Né en 1987 à Argenteuil, Horor fait ses armes dans le graffiti dès 2004, entre les voies ferrées et les friches du Val-d'Oise. Formé aux arts plastiques à la Sorbonne, il s’adonne des heures durant au dessin pour préparer ses murs au format XXL. Sa technique, alliant finesse et virtuosité, se précise au fil des années dans une recherche constante de la courbe idéale. La quête du trait vecteur du mouvement se manifeste au travers d’un bestiaire qui, bien que revêtant certains aspects de l’art pariétal, s’inspire de peintres et illustrateurs issus d’époques diverses. Citons en premier Moebius et James Jean, dont l’influence sur l’imaginaire d’Horor est majeure, mais aussi les gravures de Piranèse et d’Albrecht Dürer, les corps nervurés d’Egon Schiele ou encore les esquisses surréalistes d’Hans Bellmer. Les photos de squelettes de vertébrés de Patrick Gries publiées dans l’ouvrage Evolution (2007) constituent également pour lui une mine de visuels de référence.
Originaire de la banlieue sud de Paris, Nosbé se passionne pour le dessin dès son plus jeune âge. Très vite, son trait oscille entre le figuratif proche de l’art océanien (il a vécu 4 ans à Tahiti) et le dessin automatique. C’est en 2003 qu’il commence à peindre sur mur à la bombe aérosol par l’entremise du graffeur Shaka. Créé en 2005, leur crew PPA (Petites Peintures entre Amis) repose sur la création de « cadavres exquis » fourmillant de détails et de couleurs. La technique de Nosbé ne cesse de s’affiner sur mur et sur papier, tout en se focalisant sur l’élaboration de compositions énigmatiques et obsessionnelles mêlant chimères, visages, plantes et formes organiques. Ses influences vont de Jean Dubuffet à Robert Crumb en passant par les Arts Premiers et les pochettes de heavy-metal. A partir de 2010, Nosbé commence à peindre en solo, se focalisant sur des créations principalement en noir et blanc. Ce travail fait l’objet en 2014 d’une monographie inttulée « Horror Vacui » aux Editions Critères (coll. Opus Délits n° 48). Fort de 10 ans d’expérience et d’une activité murale prolifique qui s’inscrit dans la lignée d’un graffiti conceptuel, Nosbé invite l’observateur à laisser libre cours aux vagabondages de l’esprit.
Primal crée des scènes qui semblent échapper à toute réalité. Personnages pensifs, chimères du passé, représentant nos différents états mentaux. L'artiste utilise un langage de mélancolie et de nostalgie pour évoquer nos émotions et notre réalité contemporaine. A travers ses œuvres, il aime nous confronter à nos propres démons, comme la peur de l'inconnu ou la complexité de nos relations humaines; une profonde curiosité pour ce qui inspire apparemment l'être humain et les tourments les plus enfouis qui l'entourent. Actif depuis 2014 sur la scène montpelliéraine et désormais basé à Paris, Primal explore son univers d'abord en studio puis instinctivement sur le mur, aux côtés d'Arkane. Entre peinture sur toile, sculpture sur bois et muralisme, son travail se développe depuis toutes ces années tant en France qu'à l'étranger (Serbie, Mexique, Etats-Unis).
01.10.2020 > 11.10.2020
MIKA - « Entre-temps »
Exposition du jeudi 1er au dimanche 11 octobre 2020
Nocturne le jeudi 1er octobre jusqu'à 21 heures
Les autres jours de 14 à 19 heures, le dimanche de 14 à 17 heures, fermé le lundi
De visage en visage, de personnage en personnage, de mur en mur, l’œuvre de Mika propose un regard sur le monde aussi sensible que mélancolique. D’un chaos matérialisé par des coulures disgracieuses il saura faire naître le beau. Quant aux couleurs, parfois solaires et toujours captivantes, elles apportent sous son empreinte une salvatrice bouffée d’air dans les oppressions quotidiennes du réel. Celles-ci si sont les réminiscences d’une vie faite de voyages, de l’Alsace à l’Australie en passant par la Nouvelle-Calédonie, dont il nourrit perpétuellement ses créations. Par son trait s’éveille l’imaginaire du tout un chacun et jamais le temps ne se fige. (Par Jocelyn Haumesser)
Né en 1983 en Alsace, MIKA est un artiste qui vit et travaille à Bordeaux. Menuisier de formation, en passant par les arts plastiques et appliqués, il est aujourd’hui artiste, graphiste et illustrateur. Il a réalisé de nombreuses œuvres urbaines lors de ses périples et, plus récemment, à Bordeaux et ses alentours. Connu pour ses grands personnages aux visages anguleux et aux traits si reconnaissables, on découvre son œuvre au détour d’un bâtiment en friche, d’un mur poreux et bosselé, parfois immergé par une flore imposante venant accompagner son propos. De l’Alsace à Bordeaux, en passant par l’Australie et la Nouvelle-Calédonie, les œuvres de MIKA fleurissent sur les murs pour nous raconter avec onirisme son histoire ou peut-être bien notre histoire commune.
22.09.2020 > 27.09.2020
Agrume - « Icare sur la falaise »
Exposition du mardi 22 au dimanche 27 septembre 2020
Nocturne le mardi 20 septembre jusqu'à 21 heures
Les autres jours de 14 à 19 heures, le dimanche de 14 à 17 heures, fermé le lundi
« Si nous ne pouvons pas fuir d’ici ni par la terre ni par la mer,
nous le ferons par le ciel !
Tu vas voir ! Je vais bien trouver un moyen !
Cherchant à défier les lois de la nature.
Et pourquoi ne pourrait-il pas voler comme les oiseaux ?
Il suffirait de se fabriquer des ailes !
Il dispose des plumes côte à côte, et il les range par ordre décroissant,
de la plus longue à la plus courte. »*
Icare sur la falaise est le récit imagé de la quête d’un ailleurs fantasmé.
De l’observation des oiseaux, la recherche du déguisement adéquat,aux timides premiers essais de vol.
La liberté s’esquisse et les cloisons s’effacent enfin jusqu’au grand saut.
*Métamorphoses - Ovide
09.09.2020 > 20.09.2020
Ardif - « Promenons-nous dans les bois... »
Exposition du mercredi 9 au dimanche 20 septembre 2020
Nocturne le mercredi 9 septembre jusqu'à 21 heures
Les autres jours de 14 à 19 heures, le dimanche de 14 à 17 heures, fermé le lundi
« Promenons-nous dans les bois... »
Pendant que le loup n'y est pas ?
Et si plutôt on pouvait espérer qu'il y soit. Et si l'on acceptait que nous traversons le lieu de vie de cette faune dont nous modelons et aménageons sans cesse l'habitat.
L'urbain cherche à être de plus en plus boisé tandis que la forêt se fait morceler par l'urbain. Dans cet appel de la forêt qui ne trouve pas d'écho, l'animal sauvage cherche sa place. Est-il possible de trouver un point d'équilibre ? Le mechanimal forestier est-il la nouvelle espèce d'un dialogue improbable ou utopique ? En s'inspirant d'une faune à la fois riche et familière, Ardif propose son bestiaire hybride. Son travail de mechanimalier* retrace les souvenirs de promenades en forêt, qu'ils aient été vécus ou contés.
*mechanimalier nom, masculin. Se dit d'un artiste peintre ou scuplteur qui représente des mechanimals
Ardif est un street artiste français basé à Paris. Durant ses études d'architecture, il s'intéresse à l'esthétique du bâtiment et de la machine à différentes échelles. Aujourd'hui son travail explore les possibles hybridations entre architecture/machine et nature. Sa série des “mechanimals” est l'illustration de cet univers graphique et est visible sur les murs de la capitale depuis 2016, ainsi qu'à l'international (New York, Londres...). La symétrie naturelle de l'animal permet une composition qui joue sur le contraste des matières, des échelles et des textures. Cette faune urbaine crée un contraste qui vient nous questionner sur l'impact de l'artificialisation de la nature ou, à l'inverse, de l'instinct sauvage et primitif à retrouver dans notre vie urbaine.
27.08.2020 > 06.09.2020
Street Summer Show ! Part 2
Agrume, Bault, Codex Urbanus, Pablo Delgado, Ender, Philippe Hérard, Mika Husser, Jeanjerome, Levalet, Matt_tieu, Sax, Teuthis...
Exposition du jeudi 27 août au dimanche 6 septembre 2020
Nocturne le jeudi 27 août jusqu'à 21 heures
Les autres jours de 14 à 19 heures, le dimanche de 14 à 17 heures, fermé le lundi
23.07.2020 > 07.08.2020
Street Summer Show ! Part 1
Agrume, Bault, Codex Urbanus, Pablo Delgado, Ender, Philippe Hérard, Mika Husser, Levalet, Sax...
Exposition du jeudi 23 juillet au vendredi 7 août 2020
Nocturnes le jeudi 23 juillet et le jeudi 30 juillet jusqu'à 21 heures
Les autres jours de 14 à 19 heures, fermé le lundi
Mika Husser, nouvel artiste du cabinet d'amateur
Né en 1983 en Alsace, Mika est un artiste qui vit et travaille à Bordeaux. Menuisier de formation, en passant par les arts plastiques et appliqués, il est aujourd’hui artiste, graphiste et illustrateur. Il a réalisé de nombreuses œuvres urbaines lors de ses périples et, plus récemment, à Bordeaux et ses alentours. Connu pour ses grands personnages aux visages anguleux et aux traits si reconnaissables, on découvre son œuvre au détour d’un bâtiment en friche, d’un mur poreux et bosselé, parfois immergé par une flore imposante venant accompagner son propos. De l’Alsace à Bordeaux, en passant par l’Australie et la Nouvelle-Calédonie, les œuvres de Mika fleurissent sur les murs pour nous raconter avec onirisme son histoire ou peut-être bien notre histoire commune.
30.07.2020
Confessions masquées avec Saint-Oma
Le jeudi 30 juillet de 15 à 21 heures Avec un accrochage de dessins de Saint-Oma
Performance
L’artiste vous reçoit au cabinet d'amateur et engage une conversation avec une question « à definir selon le lieu ». Pendant l’échange, Saint-Oma dessine. Ce dessin sera la synthèse de votre rencontre.
Le concept de « L’Expérience Saint-Oma »
L’Expérience Saint-Oma est une performance artistique de co-création entre l’ artiste et son public dans un lieu propice aux confidences et aux confessions - un lieu d’histoire, de mémoire ou un lieu d’art, confiné, retiré, où l’absence de bruit parasite est une spécificité. Appelée dans la suite de ce propos succinctement L’Expérience. L'artiste rencontre son public et s’entretient en exclusivité avec les seules personnes parmi celui-ci qui le souhaitent, autour d’une question unique préalablement établie avant le commencement de L’Expérience. Les réponses apportées à cette question deviennent matière et substrat qui nourrissent l’artiste et lui permettent de créer des dessins inspirés. Les confidences du public sont ainsi La Matière à dessiner.
Durée de l’Expérience et Production
La durée des entretiens individuels est de cinq à quinze minutes. Au terme de la performance quinze à vingt-cinq oeuvres seront produites et seront dévoilées aux participants au fur et à mesure du déroulement de la performance. Suite à la performance, la totalité ou une partie de la production des dessins peut éventuellement faire l’objet d’une exposition sur plusieurs jours suite pendant les performances, afin que son résultat global puisse être apprécié par le public ayant participé ou non à l’Expérience.
25.07.2020 > 26.07.2020
Chroniques de l'art urbain
50 entretiens réalisés par Quentin Gassiat
Dédicaces par l'auteur le samedi 25 juillet et le dimanche 26 juillet de 15 à 19 heures
Edition originale en tirage limité à 50 exemplaires numérotés, 2 volumes
01.07.2020 > 05.07.2020
Epi2mik - « 2020 »
Accrochage du mercredi 1er au dimanche 5 juillet 2020
Mercredi de 14 à 21 heures
Jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 14 à 19 heures
27.06.2020 > 28.06.2020
Jordane Saget - « Réflexion »
Accrochage samedi 27 et dimanche 28 juin 2020 de 14 à 19 heures
23.06.2020 > 26.06.2020
Agrume, Bault & Vermibus !
Accrochage mardi 23 au vendredi 26 juin 2020 de 14 à 20 heures
03.06.2020 > 11.06.2020
Ender - « Défense d'afficher »
Accrochage du mercredi 3 au jeudi 11 juin 2020
26.05.2020 > 31.05.2020
Mara / Enaer - « Stéréovision »
Accrochage du mardi 26 au dimanche 31 mai 2020
20.05.2020 > 31.05.2020
Happy Hours
Accrochage collectif du mercredi 20 au dimanche 31 mai 2020
Le cabinet d’amateur vous invite à découvrir ses meilleurs crus tout droit sortis de la réserve. C’est Happy Hours, du mercredi 20 au 31 mai 2020, du mardi au samedi de 14 à 19 heures et le dimanche de 14 à 17 heures !
26.03.2020 > 05.04.2020
Mara / Enaer - « Stéréovision »
Exposition du jeudi 26 mars au dimanche 5 avril 2020
Enaer et Mara proposent une double exposition où chacun livre sa propre interprétation du monde qui l’entoure et expriment non seulement la transformation de l’art urbain, mais aussi celle de l’être. Deux artistes aux univers différents livrent plusieurs points de vue d’après un même sujet. Leurs manières d’envisager ce qui peut être suggéré créé une interaction avec le public. Une transposition symbolique de la définition de « Stéréovision ».
Né au Maroc en 1995, Mara est un artiste évoluant en milieu urbain comme en galerie. Enfant, il dessine beaucoup, c’est pour lui la manière la plus naturelle d’exprimer ses idées.
En 2011, il crée le personnage au visage en croix dont il se sert encore aujourd’hui pour raconter ses histoires. Représentant tout le monde et personne à la fois, cet être est comme une marionnette que Mara met en scène dans chacune de ses œuvres. Plus tard, il découvre le graffiti à Montpellier et commence à adapter son personnage à un nouveau support : le collage. Il investit peu à peu les murs de la ville, de jour comme de nuit. Le message étant au centre de son travail, Mara donne au personnage le rôle de porte-voix. Celui-ci livre avec humour, cynisme et inventivité le quotidien de l’artiste, mais aussi sa vision du monde. Avec le collage à taille humaine, il fait appel à l’esprit critique du spectateur en abordant certaines questions d’actualité comme l’écologie ou la technologie, mais aussi des sujets plus personnels tels que la nature humaine, l’amour. C’est grâce à ses voyages qu’il a constaté l’universalité de son art, compris par tous et dans tous les pays. Les œuvres de Mara sont ancrées dans le présent, nous invitent à nous questionner et prendre du recul sur notre monde et notre place dans la société. Mara a réalisé des collages dans plusieurs autres villes comme Paris, Meknès, Florence, Berlin...
Enaer vit et travaille à Montpellier. Artiste issu du graffiti et passionné de dessin depuis son enfance, c’est avec rigueur qu’il s’emploie à peindre des œuvres dynamiques et spontanées.
Aujourd’hui, son travail est orienté vers des portraits ou des personnages au style graphique, qui prennent vie grâce à son geste précis et au trait brut sans retouche laissant apparaitre les lignes de constructions. Ses œuvres évoluent sans cesse, jusqu’à ce que la forme de la silhouette et son idée même disparaissent totalement pour laisser place à des combinaisons géométriques. La multiplication d’outils et de matières lui permettent de diversifier les techniques dans un univers urbain et original. Enaer fait de ses peintures une construction d’algorithmes à l’aspect intemporel et vivant.
11.03.2020 > 17.05.2020
Fred Calmets
Exposition du mercredi 11 mars au dimanche 17 mai 2020
06.02.2020 > 16.02.2020
BAULT - « Balcon fleuri »
Exposition du jeudi 6 au dimanche 16 février 2020
Sept ans après sa première exposition personnelle au cabinet d’amateur, Bault présente une série de toiles dont les thèmes s'inspirent des humeurs du temps et de son actualité quotidienne intérieure. On pourra y voir un Passeur prêt à passer, le Jardiland de Neuilly-sur-Seine, l'incinérateur d'Ivry-sur-Seine et divers écosystèmes autonomes. L'écriture graphique dense fait le lien entre tous ces sujets. C'est une série d'expérimentations sur la saturation, la superposition, l'amalgame et les rapports de couleurs.
Primitif moderne, Bault produit un univers peuplé de créatures chimériques où animaux, humains, machines et végétaux s’épousent et se mélangent dans des noces de couleurs saturées. Chaque création est un espace de métissage technique et plastique né d’une peinture de l’urgence, en écriture automatique. Ses oeuvres murales mêlent le plus souvent acrylique et spray : le premier état ressemble à un ensemble abstrait avant que, d’un trait craché n’apparaisse, dans son évidence, la figure. Célébrant la peinture rupestre, ces créatures magiques questionnent le subconscient de notre époque en mutation. Ses productions d’atelier témoignent de la même urgence. Toile, bois, papier permettent une grande déclinaison d’approches et une grande variété de techniques : une forme de figuration libre « dans le vent de l’art brut » (Dubuffet) est en mouvement. Profusion de fétiches, de grigris, de masques nourrissent ce monde, le créolisant. Clous, ficelles, vaisselle brisée s’agrègent à cette grammaire de l’hybridation, dont le projet est un tri sélectif dans la masse du signifiant. Une peinture qui tend à l’objet, souvent tridimensionnelle, au langage brutal en relation avec le support, qui dialogue avec les Arts Premiers.
23.01.2020 > 02.02.2020
SAX - « Émotions sauvages »
Exposition du jeudi 23 janvier au dimanche 2 février 2020
Après avoir étudié le graphisme et parcouru un temps le milieu du cinéma, Sax s’est lancé dans Street Art au début de l’année 2019 en créant chaque semaine pendant un an des rencontres inattendues entre les passants et des animaux sauvages aux couleurs éclatantes, collés sur les murs de Paris ou d’ailleurs. Dès son plus jeune âge, il a progressivement lié la peinture à sa passion pour la nature et ainsi développé un style où les formes, les couleurs et les mots s’associent pour alerter sur la situation des espèces face aux activités humaines. Dans une recherche constante d’expressivité et au moyen de techniques diverses (peinture au couteau, graffitis, aquarelle, encre de chine, etc.), il puise son inspiration dans les questions contemporaines sur l’environnement mais également dans l’enfance, ou la pop culture. Cette première exposition solo au cabinet d’amateur intitulée « Émotions sauvages » est le fruit d’un travail sur le geste, les couleurs et la matière, visant à saisir sur la toile toute la profondeur et la force des émotions instinctives de ces animaux sauvages. De la férocité du tigre à la douceur des inséparables, leurs regards et leurs attitudes remplis d’humanité nous poussent à la réflexion en faisant écho à nos propres sentiments.
09.01.2020 > 19.01.2020
Mani - « Micromégas »
Exposition du jeudi 9 au dimanche 19 janvier 2020
« Le voyageur se sentait ému de pitié pour la petite race humaine,
dans laquelle il découvrait de si étonnants contrastes. »
Voltaire - Micromégas - 1752
A l'image du conte philosophique de Voltaire, Mani utilise le voyage imaginaire de deux créatures étranges pour mieux parler de nous les humains.
Quand on se penche sur ses dessins, c’est comme observer au microscope notre monde, à la fois immense et complexe, mais aussi tellement désuet. Mais lorsque l’on croise un de ses personnages sur les murs de la ville, tout à coup un doute s’installe, sur la taille des choses, et sur leur importance.... On se demande alors qui de l’œuvre ou du passant regarde l’autre. Et c'est là que notre point de vue égocentrique vacille.
Du stylo bille à l’encre de Chine, du MICRO (ce que l'on cache de plus infiniment petit) au MÉGA (ce qu'on préserve de grandeur), Mani voit notre esprit comme un univers gigantesque qu'il nous invite à explorer, avec ironie et légèreté.
Né en 1985 à Dijon, Mani vit et travaille à Lyon. C’est dans ses cahiers d’études à l’université de cinéma, que Mani commence à dessiner avec son stylo bille. Il ne s’en est jamais séparé depuis et s’amuse à déployer avec cet outil anodin tout un imaginaire complexe et détaillé. Après de nombreuses expositions collectives en galeries, de Paris à Londres et en différents salons européens, Mani propose une première exposition solo conséquente en janvier 2019 à Lyon dans la galerie Superposition où il explorait notre rapport au vide, sous toutes ses formes. Toujours en autodidacte, son attirance pour le street art l’a conduit à étendre son travail à plus grande échelle. En utilisant désormais l’encre de Chine frottée au pinceau, il permet aux passants de s'identifier et de s'immerger dans son univers visuel. Après les fresques et les collages sur les murs de la ville, Mani dessine aussi maintenant sur la peau avec une nouvelle corde à son encrier : le tatouage.
04.12.2019 > 05.01.2020
« NU en décembre » Agrume, Ardif, Arnaud Boisramé, Fred Calmets, Codex Urbanus, Ender,
Joanna Flatau, Philippe Hérard, Levalet, Parvati, Petite Poissone, Vermibus, Zariel
Exposition du mercredi 4 décembre 2019 au dimanche 5 janvier 2020