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18.12.2014 > 31.12.2014 |
Vis-à-vis ! Part I
Avec la participation exceptionnelle de : Bault, Arnaud Boisramé, Codex Urbanus, Ender, Joanna Flatau, Philippe Hérard, Levalet, Mosko, Ricardo Mosner, Paella?, Simon Pradinas, Saint-Oma
Part I
Du jeudi 18 au mercredi 31 décembre 2014
Vernissage le jeudi 18 décembre à
partir de 18 h |
En vis-à-vis, face-à-face, dos-à-dos, côte-à-côte, en regard, en collaboration, en duo et par affinités, douze artistes ont créé des oeuvres uniques et rares. Mélange des styles, confrontation des idées, dialogue entre générations, peintres, dessinateurs, artistes urbains sont réunis au cabinet d'amateur, pour une exposition faite de rencontres et d'échanges.
Horaires
Tous les jours du mardi au samedi de 14 à 19 h et le dimanche de 14 à 17 h
Le mercredi 24 et le mercredi 31 décembre de 14 à 17 h
Fermé le jeudi 25 décembre 2014 et du 1er au 5 janvier 2015
Facebook
https://www.facebook.com/events/772825129457818 |
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28.12.2014 |
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Face-à-Vis ou Vis-à-Face !
Dimanche 28 décembre 2014 à
partir de 16h46
Impression sérigraphique en direct par Paella pour la finalisation du multiple "Face-à-Vis" ou "Vis-à-Face" selon les goûts, 46 épreuves différentes peinture/collage/sérigraphie. |
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06.01.2015 > 11.01.2015 |
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Vis-à-vis ! Part II
Exposition du mardi 6 au dimanche 11 janvier 2015
Vernissage royal le mardi 6 janvier à
partir de 18 h
Nouvel accrochage avec de nouvelles collabs ! |
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11.01.2015 |
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Catalogue de l'exposition
Dimanche 11 janvier 2015 de 15 à 19 heures
Présentation du catalogue et décrochage de l'exposition
Super Collector !
Le catalogue de l'exposition « Vis-à-Vis ! » a été tiré à 50 exemplaires numérotés et signés par les douze artistes de l'exposition ! |
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Bault commence le graffiti en 97
dans le sud de la France. Il fait ses armes avec Dépose à
Sète en formant le groupe TK puis à Avignon avec les
membres des TSH et des FDP. Bault délaisse alors le graffiti
pendant plus de 10 ans et se concentre sur la vidéo d'art,
le graphisme et l'illustration. La frénésie du dessin
ne l'ayant jamais quitté, il développe depuis plusieurs
années un cabinet des curiosités peuplé de
monstres, de personnages grotesques et d’environnements pollués.
Les créatures sont souvent amputées, hypertrophiées
et inachevées. Fantasmagorie contemporaine, les formes coulent,
se superposent et s’entremêlent créant des peintures
rupestres 2.0. |
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Arnaud Boisramé est né
à Tours en 1967, il vit et travaille à Vincennes depuis
1990. Il s’intéresse très tôt à
la peinture et fera trois années à l’Institut
d’Arts visuels d’Orléans. Durant quelques années,
il flirte avec l’abstraction à travers ses paysages
de Loire. Au début des années 1990, il s’associe
avec "Life live in the bar" grâce à qui il
expose au Palace, à l’Olympia et à la Grande
Halle de la Villette. En 1999 et 2000, il découvre la soudure
et expose ses sculptures en métal dans le Jardin des Tuileries
pendant Paris Quartier d’été. En 2005, il s’installe
dans un grand atelier à Vincennes. Suivent plusieurs expositions,
à l’Espace Daniel Sorano à Vincennes, au Château
de Valmer à Tours avec d’autres artistes et au Pin
à Saint Antoine du Rocher en 2009. |
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Codex Urbanus est né à Paris en
1974, puis plus tard à Black Rock City. Trop à l'étroit
dans un monde d'experts et d'étiquettes, malmené par
des paradigmes économiques et sociaux aliénants, il
navigue entre des univers éloignés, allant de l'art
à la finance, de l'écriture à la justice, des
catacombes à l'opéra. De ces voyages il ramène
des images et des émotions qui deviennent son moteur créatif.
Il valorise principalement le côté unique et éphémère
de l'Art Urbain, autant comme don à la communauté
que comme thérapie contre la folie du monde. |
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Ender, né en 1973, a vécu
25 ans dans le quartier de Belleville à Paris (haut-lieu
du street art parisien dans les années 80), des murs qui
marqueront le petit garçon qu'il était. Il est comédien
professionnel depuis une vingtaine d'années. Le plus souvent,
ses interventions dans les rues, sont des pochoirs réalisés
préalablement sur papier et collés sur les murs. Le
choix du collage plutôt que de la peinture directe sur le
mur provient d'une double nécessité.
D'une part, ses pochoirs sont composés de 3 à 6 layers
(matrices utilisées pour chaque couleur, et peintes en couches
successives), la mise en œuvre, longue, est donc peu compatible
avec le travail dans la rue sans autorisation…
D'autre part, les œuvres sur papier ont vocation à exister
sur le mur de manière extrêmement éphémère,
l'objectif est de surprendre le passant-spectateur, de le faire
sourire devant l'apparition soudaine, au matin, d'un pochoir sur
le mur. Sa disparition, parfois rapide, parfois moins, due aux services
de nettoyage de la ville, aux « collectionneurs », aux
intempéries, à l'action du temps qui irrémédiablement
effacera le pochoir, cette disparition, donc, est partie intégrante
de l'œuvre, et du support utilisé. |
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Joanna Flatau est née à Varsovie en Pologne. Diplômée
d'Histoire de l'Art à l'Université de Varsovie et
à l'Academie des Beaux Arts de Varsovie en 1969. Elle vit et travaille à Paris depuis
1971, d'abord comme graphiste, puis comme peintre. Elle a débuté
son parcours à Paris en étant sélectionné
par le Musée d’Art Moderne pour faire partie des «
Travaux sur Papiers » en 1982.
Depuis elle a réalisé de nombreuses
expositions personnelles en Europe (France, Pologne, Angleterre,
Suisse). Ses tableaux ont été présentés
à maintes reprises dans la plupart des grands salons tels
que la Biennale Internationale du Pastel, le Salon de Montrouge,
le Salon de Mai ou encore le Salon Comparaisons au Grand Palais.
La Fond National D’Art Contemporain a fait l’acquisition
de certains de ses pastels. Plusieurs fois exposée par Cérès
Franco à la galerie « L’oeil de Boeuf »
et représentée dans sa collection, Joanna Flatau a
continué son parcours à la Galerie « Idées
d’Artistes » et dans d’autres galeries en France
et à l’étranger. Fin 2008, elle a exposé au Grand Palais et
à l'Institut du Monde Arabe et individuellement dans la nouvelle
galerie Claire Corcia à Paris. |
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Confiné dans son appartelier, attelé à la redoutable tâche de traduire l’inconfort de l’homo modernus, faisant sienne(s) les couleurs de notre bonne vieille palette terre : ocre, brique, marron brun, vert, sable orangé… Philippe Hérard est un artiste rare.
Ses « gugusses » comme il les nomme, anonymes, aux fêlures invisibles, aux postures improbables, sur une chaise bancale, une échelle de guingois, une mappemonde instable, couverte de journaux narrant le drame qui l’habite ou se débattant avec une bouée de sauvetage, à la recherche d'un équilibre, d'une place dans le monde… ce sont nos frères, nos cousins… nous ? |
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Créés à l'échelle
humaine, ses dessins à l'encre viennent s'inscrire dans l'espace
urbain. Ils jouent avec l'architecture et n’arrivent pas là
par hasard. Levalet commence par repérer un endroit, le mesure,
envisage une situation, imagine les protagonistes, les met en scène
et leur donne vie. Entre réalité et trompe-l'oeil,
ses collages sont là pour étonner le passant dans
son quotidien ; humains et fragiles, ils ne livrent pas un message
clair, mais leur proximité suscite émotion et questionnement. |
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Ce collectif composé de deux membres, Gérard
et Michel, a commencé à peindre sur les murs a la
fin des années 1980. À l’époque, comme
beaucoup d’autres quartiers, La Moskowa, qui jouxte la petite
ceinture du 18e arrondissement de Paris, est voué à
une série de démolitions afin de le remettre à
neuf.
Mosko s’est spécialisé
dans la peinture d’animaux exotiques devenant ainsi leur marque
de fabrique. Ils décident également de poser leurs
pochoirs essentiellement sur des lieux en déperdition. Ainsi
ces animaux poétiques rendent aux bâtiments et aux
habitants leur couleur. Leur bestiaire s’enrichit au fil des
années de nouveaux spécimens. De plus on peut voir
apparaitre des fonds et une imagerie de plus en plus travaillée. |
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Ricardo Mosner est né à Buenos Aires
en Argentine, en 1948. Il vit et travaille à Paris. Dès la fin des années 60, il expose et organise performances
et happenings. Entre 1970 et 1980, il crée et joue une vingtaine de spectacles
picturaux avec sa troupe le Teatr’en Poudre. Il a travaillé
avec Copi, Jérôme Savary, Stephen Frears…
Pour la radio, il a écrit et joué
des feuilletons (Radio NOVA et France Culture). Il collabore régulièrement
à l’émission “Des Papous dans la Tête”
sur France Culture. L’Anthologie et Le Dictionnaire de cette
émission ont été publiés aux Editions
Gallimard avec des textes, dessins et couvertures de Mosner. |
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En 1985, licencié en arts plastiques, il
adopte le pseudonyme Paella Chimicos anagramme de son nom et intègre
le collectif du « Frigo ». Il devient l'une
des figures emblématiques de la scène parisienne,
adepte d'une « Figuration Délibérée »
il mène de concert une activité d'affichiste commentateur
de l'actualité et de plasticien en proie aux pérégrinations
de ses personnages à tête de spirale sur fond de recherche
picturale quasi fondamentale. Au fil des séries, ses personnages
vont se déployer sur les murs des galeries et de la ville.
Les textes qui contournent ses compositions évoquent l'enfermement
dans un mouvement circulaire de la réflexion pourtant imposée
avec humour. Début 2000 il devient Paella ? et initie
un travail où l'image et le texte se côtoient, toutefois
l'interprétation de chacun dépend de l'autre, dans
un rapport différent de celui de l'illustration. |
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Simon Pradinas est un artiste multicartes qui travaille
dans différents domaines: arts graphiques, cinéma,
théâtre ou littérature. Il a débuté en exposant
au Salon de Montrouge en 1987, avec les nouveaux artistes figuratifs
français et américains. Après un premier voyage
en Chine, il expose au CAC de La Rochelle puis pendant six mois
au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Expo Kaltex en Chine en 1987, à l'époque
du collectif Kaltex, avec ses complices W. Pierre, S. Arsal et Y.
Layma. Ensuite, il voyage à Montréal, à
New York où il rencontre des artistes du graffiti art, puis
fait de longs séjours en Chine. |
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Saint-Oma aka Thomas Durcudoy est né 1973.
Issu des Beaux-arts, Saint-Oma est un dessinateur d’idées.
Il pratique tout autant le dessin que la peinture sur toile. Un
des aboutissements de ses travaux est le collage sur les murs de
Paris. Parallèlement à son travail à la bibliothèque
des lettres de l’ENS et son travail d’animateur 2D en
freelance, il remplit inlassablement ses carnets de dessins pertinents
et empreints d’actualité. Il se joue des expressions,
des jeux de mots et des métaphores. Il a été
représenté par la galerie Agnès B. au salon
Drawing Now 2014 à Paris. |
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