À minuit dans la chambre de Treize bis
par
Florence Grimault
Treize bis n’affiche plus, se dévoile, et projette son imaginaire sur les murs des XIX et XXe arrondissements depuis 2009, s’offre une parenthèse intimiste. Amis de la poésie, poussez la porte de son intériorité.
Pour sa première exposition l'artiste adapte à un format domestique son matériau de prédilection à la fois pauvre et fragile, le papier. S’inspirant de gravures du XIXe siècle le plus souvent anonymes, ses assembleuses extirpent de l’oubli des illustrations d’un autre temps. Alchimiste et sublime des images chargées de sens, de sensations, d’histoires inconnues. Une renaissance.
Ses compositions, oniriques et chimériques, convoquent un imaginaire surréaliste. Le temps qui passe, les rêves, l’amour, la vie et la mort habitent ses œuvres. Une invitation au songe sur les choses de la vie et leur étrangeté.
Les images de ses compositions s’entrechoquent et fusionnent. Un jeu de curiosité, à la fois ludique et jubilatoire, où des éléments épars forment un tout lyrique. Bienvenu dans la “chambre de merveilles” de Treize bis.
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Le site de l'artiste
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Une femme ailée, nue, recroquevillée sur un amas d'yeux, observe impassiblement, témoin atemporel des mutations qui l’entourent. Fixée sur son portail en tôle, elle incarne le passage, la transition. Et s'entrouvrent à travers elle les insondables dimensions de ce qui fut et de ce qui sera. |