Le pochoir
existait bien avant l'art urbain...
Cinq artistes parisiens, précurseurs, le
milieu des années 80 en plein retour à la figuration,
des univers parallèles, seul lien commun, l'utilisation du
pochoir. Marque distinctive, signe de reconnaissance, Il ont laissé
leurs empreintes. Le mur est un support au même titre que
la toile, le papier, un pinceau, un pochoir, l'artiste doit choisir
ses outils pour s'exprimer au plus juste. A la bombe aérosol
ou au pinceau, multiple, efficace, rapide, précis, le pochoir
a trouvé ses lettres de noblesse.
Miss.Tic : artiste parisienne,
plasticienne et poète. « Femme de l'être »
avant tout, engagée... elle a marqué au fer rouge
les murs de la ville. Simplification des moyens à l'extrême,
le noir et le rouge, une image et un texte, inimitable, inégalée,
elle a tout simplement quelque-chose à dire !
De Paul Martin, vous ne saurez
presque rien. Professionnel du voyage intra-muros, il a su s'entourer
d'amis fidèles. Ses personnages immobiles se retrouvent dans
toute son œuvre, seul le décor change autour d'eux.
Une palette très précise, maîtrisant toutes
les techniques, la peinture, le dessin et le pochoir mais au pinceau
! Rigueur conceptuelle, pour un artiste de la figuration.
Couleurs et volumes, ombres et lumières,
le pochoir en corps à corps, Mr. Lolo va toujours plus loin. Précision du scalpel, chirurgien esthétique,
il tranche sans hésitation, puis reconstruit une image au
plus près de sa réalité. Amour et sensualité,
l'artiste se dévoile aux yeux de tous et laisse découvrir
son univers.
Mosko et associés, deux
artistes, Gérard Laux et Michel Allemand, ont choisi de lâcher
les animaux du zoo dans les rues de Paris. Girafes, tigres, gazelles...
ont envahi les murs, redonnant vie et couleur au quartier de la
Moskowa. Des pochoirs hauts en couleur, émerveillement des
petits et des grands, un rayon de soleil, la nature reprend ses
droits dans la jungle urbaine.
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