C’est par l’intermédiaire du graffiti que Pierre « Bulbe » Tarraquois s’est dirigé vers des études d’arts plastiques à l’université de Saint-Étienne. C’est là qu’il élabore différentes stratégies pour marquer sa présence dans les rues d’une manière toujours plus singulière. Du collage d’objets à la monochromisation d’éléments du mobilier urbain en passant par le tag et d’autres formes de graffiti plus « classique », il a, depuis novembre 2011, lancé une série de peintures et de dessins qu’il n’a de cesse d’explorer.
Une forme simple, qui, par sa répétition et son accumulation créée un univers tantôt abstrait, tantôt figuratif, le triangle est la base de toutes ses compositions. La couleur joue un rôle important pour l’ancrage des formes dans leurs espaces. Elles se veulent, la majeur partie du temps, en adéquation avec les alentours et se présentent comme des produits de leur environnement.
Les thèmes abordés dans la rue peuvent évoquer la nature, comme pour lui redonner ses droits et nous rappeler sa présence. Mais aussi, les triangles par leurs forme, géométrisation et répétition questionnent l’obsession, l’invasion, l’émergence, la profusion, le mouvement et l’éphémère.
La volonté générale est de proposer une lecture et une vision du paysage urbain à la fois légère et percutante avec toujours la même envie de multiplier les supports, les contextes et les conditions.
En parallèle de sa création artistique, Pierre « Bulbe » Tarraquois propose des ateliers et stages d’arts plastiques dans différentes structures. Ces interventions ont pour objectifs de sensibiliser divers publics à la création artistique et de présenter le graffiti loin des clichés. D’expliquer son histoire et de justifier les différentes formes qu’il peut prendre. L’objet des ateliers est la présentation d’une technique et la mise en pratique de celle-ci au travers de productions collectives.
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Pour en savoir +
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Vidéo
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