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            06.02.2014 > 21.02.2014  | 
           
          
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            DJALOUZ, KANOS, 
              MANYAK, MG LA BOMBA, VISION 
              Exposition du jeudi 
                6 au vendredi 21 février 2014 
                Vernissage le jeudi 6 février 
                à partir de 18 h 
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                https://www.facebook.com/events/814596921900577  | 
           
          
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            Le cabinet d'amateur 
              et Codex Urbanus organisent pour la première fois une exposition 
              consacrée aux graffs et aux lettrages. « Blackbook 
              », c'est un voyage dans 25 ans de graffiti parisien qui s'offre 
              à chacun, avec cinq artistes majeurs, Djalouz, Kanos, Manyak, 
              MG La Bomba et Vision.  
              A l'heure où la guerre fait rage entre street 
                art et graffiti, où les galeries et les équipes marketing 
                pillent sans vergogne les codes du graffiti, où l'on entend 
                des avis fumeux sur ce mouvement artistique pourtant crucial, il 
                m'a paru important, en tant que street artiste et en tant que collectionneur, 
                de renvoyer l'ascenseur. 
              Le graffiti est immense et c'est en cela qu'il pose 
                deux difficultés majeures : comprendre et apprivoiser 
                sa liberté et pouvoir, pour un collectionneur, en conserver 
                une trace, sans briser son authenticité. Il ne sera jamais 
                possible de faire d'une galerie la rue, ni d'avoir en 
                galerie les mêmes émotions transgressives que celles 
                que l'on peut ressentir en mode commando, dans la rue, dans une 
                friche, dans un tunnel. Le graffiti ne peut exister que sur un mur 
                sauvage, et un mur, c'est dur à vendre. 
              Mais il existe d'infimes morceaux de l'esprit du 
                graff. En 2009, comme tout Paris, je me rends à l'expo « Né 
                dans la Rue » à la Fondation Cartier. Je vois 
                beaucoup d'installations artistiques confiées à des 
                graffeurs, quelques films intéressants, mais surtout mon 
                premier Blackbook, c'est ainsi qu'on désigne un carnet de 
                croquis préparatoires de graffiti, et c'était une 
                énorme claque. Il y avait là, dans ces quelques cahiers, 
                des mois de recherches graphiques et artistiques appartenant à 
                quelques-uns des plus grands graffeurs américains. J'ai su, 
                immédiatement, que ces cahiers étaient la vraie pièce 
                de musée de ce mouvement, qui est à mes yeux le mouvement 
                artistique le plus important de notre époque. 
              Par la suite j'ai vu pas mal de galeries présenter 
                des pièces de graffeurs souvent américains, parfois 
                européens, quasiment jamais français. J'ai vu des 
                toiles, des morceaux de toiles, du mobilier urbain, etc. mais jamais 
                aucun carnet de dessins. Parce que ces Blackbooks sont aussi rares 
                qu'ils sont incroyables. Et parce que pour l'instant personne n'y 
                prête encore attention. Alors en proposant au cabinet d'amateur 
                de faire une exposition sur le graffiti, j'avais plusieurs idées 
                en tête, qui étaient autant de défis : prouver 
                l'excellence du graffiti en petit format, mettre le spotlight sur 
                la scène du graffiti parisien et quelques-uns de ses plus 
                incroyables représentants, tenter de montrer l'évolution 
                de cette scène depuis 1990 jusqu'à aujourd'hui et 
                obtenir quelques précieux dessins. 
              Vision occupe la place depuis 1986 
                et décline ses lettrages du mur au vinyle. Manyak bâtit ses graffs 3D comme un architecte et lève le 
                voile sur son art en partageant des sketches remontant à 
                1990. MG La Bomba  couvre l'Ile-de-France de son 
                art et relève le défi du petit format pour l'exposition. Djalouz, expert en lettrage 3D et en trompe-l’oeil, 
                envahit l'espace de la ville. Et enfin, Kanos apporte 
                l'illustration dans le graffiti et propose quelques-uns des sketches 
                originaux qu'il utilise pour ses murs.  
              Cette exposition n'a pas pour vocation de remplacer 
                la vue d'un graffiti dans les franges de la cité ou de ranger 
                ce mouvement dans les albums de l'Histoire de l'Art. Elle veut juste 
                envisager ce mouvement sous un autre angle, plus intimiste, en soulignant 
                son excellence artistique et sa virtuosité graphique. Et 
                en offrant aux amateurs la possibilité rare de voir et d'acquérir 
                des pièces uniques, originales et pour certaines historiques 
                de cet art qui parle si bien de notre société. J'espère 
                que vous y trouverez le même plaisir urbain et jubilatoire 
                que celui que je ressens à vous la présenter. Et Big 
                Up aux graffeurs et au cabinet d'amateur pour m'avoir suivi dans 
                mon pari ! 
              Codex Urbanus   | 
           
          
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                Djalouz (HW-2AC–OTM) 
                   
                  Plasticien et street artist, Djalouz est né en 1985. 
                  Parallèlement à l'obtention de son diplôme 
                  de dessinateur maquettiste, il débute le graffiti en 
                  2003, inspiré directement par la jeune scène 
                  montante du graffiti hexagonal et européen (Marko 93, 
                  Dire, Daim, Vesod, Dran, Gris One, Inti, Vhils, No art, etc.) 
                  mais aussi par le monde de la bande dessinée (Enki 
                  Bilal, Frank Miller). La bombe de peinture est son outil de 
                  prédilection car il est le médium idéal 
                  pour la peinture en grand format et surtout lui laisse une 
                  grande liberté quant au choix des supports. Les lieux 
                  abandonnés, usés par le temps, les friches et 
                  usines laissées aux mains de la nature lui ouvrent 
                  de nouvelles perspectives. 
                  En 2009, il met de côté son travail figuratif 
                  pour développer un travail plus abstrait, par le biais 
                  de formes en volume circulant et se matérialisant dans 
                  des lieux incongrus. Dès lors, il s'efforce de sortir 
                  le graffiti de ses conventions en le faisant évoluer 
                  sur du sol au plafond. 
                  Dans la rue, en friche, sur toile ou dans une installation, 
                  la forme de son travail prend sens avec les éléments 
                  qui l'entourent. Ensemble, ils créent une mélodie 
                  qui s'inspire de la mélancolie du lieu où l'on 
                  se trouve. La photographie joue un rôle important dans 
                  la transcription de ces émotions, laissant une trace 
                  de ces œuvres vouées à disparaître, 
                  elles aussi. 
                  La rue est son aire de jeux. Il y trouve différentes 
                  surfaces qui lui permettent de matérialiser son œuvre. 
                  Avec la toile, il plonge dans le châssis, lui transmets 
                  une âme, inspirée de ces mêmes murs de 
                  friches marqués par le temps. Jamais réellement 
                  achevé, son champ d'expérimentation n'a pas 
                  de limites. Car même s'il n'y a plus ni toiles ni murs, 
                  reste la voie ouverte de son imagination.  | 
               
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                Kanos (iKanoGrafik) 
                  Artiste graphiste indépendant né 
                    en 1983 est diplômé des Beaux-Arts de Reims & 
                    Cambrai. Originaire de la banlieue nord de Paris, sa principale 
                    préoccupation se trouve au coeur de la ville, là 
                    où les codes se bouleversent, se recouvrent et disparaissent. 
                    La rue digère tout et revêt différentes 
                    apparences au cours du temps. Kanos souhaite l'évoquer 
                    dans sa peinture, il mélange l'organique aux éléments 
                    urbains ce qui résume pour lui l'essence même 
                    du graffiti ; Des hommes et des villes. Il pense et développe 
                    le concept CelloGraff (graff sur surface cellophane) pendant 
                    son premier diplôme des Beaux-Arts en 2006, avant de 
                    le rendre concret avec Astro en 2009 dans les rues de Paris.  | 
               
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                Manyak 
                  Originaire du 91, né en 1975, j’ai 
                    commencé le graffiti en 1988. D'abord sur papier puis 
                    rapidement sur murs, je taggue dans les rues, mon quartier 
                    puis sur divers supports urbains. Mon premier groupe DKP (Da 
                    Kings Project) voit le jour vers 1990. Mon travail de la lettre 
                    est d’abord « classique », hérité 
                    de l’école new-yorkaise mais je m’oriente 
                    également vers les personnages. Mon activité 
                    devient plus intensive à partir de 1993 avec la création 
                    des ELM avec Korey et Reo, et mon installation sur Paris en 
                    95. Je commence à m’intéresser aux pièces 
                    en 3D. Le groupe se sépare en 1998 et, avec Jaye et 
                    Kube, nous créons les W73 (ELM retourné), nous 
                    participons à de nombreux festivals (Bobigny, Saint-Denis, 
                    Montpellier, Bézier, Genève etc…). Notre 
                    objectif fut surtout de travailler sur des fresques à 
                    thèmes avec lettrages, fonds et personnages. En parallèle, 
                    je m’intéresse aux matières et aux espaces 
                    tordus, et à partir de 1997, je commence à travailler 
                    sur les anamorphoses (point de vue précis qui recompose 
                    l’image), la calligraphie et l’exploitation des 
                    supports bruts: la matière du mur fait le fond, exploitation 
                    du lieu, des matières et des places qui rebutent les 
                    autres graffeurs. 
                    A partir de 2000, mon activité se ralentit au profit 
                    de mes responsabilités familiales et professionnelles 
                    mais je peins toujours des petits terrains isolés pour 
                    exploiter du support vierge et quelques sorties nocturnes 
                    sur l’autoroute ou des toits… Je ne me sépare 
                    pas de ma 15 pour autant et même si je ne suis pas un 
                    gros arracheur, j’aime toujours tagguer.  | 
               
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                MG La Bomba 
                  Né en 1982, sa vision du futur était 
                    de peindre des toiles dans un style urbain. Le graffiti prend 
                    une place très importante dans sa vie et il s’entraîne 
                    alors dans son quartier. Il a parcouru pendant des années 
                    Paris et sa région pour mettre de la couleur sur ses 
                    murs et enrichir visuellement la vie des gens.  
                  Il perfectionne son logo (la petite bomba) 
                    et ses lettrages en 3D dans des endroits risqués. Sa 
                    détermination et sa passion l'ont conduit dans d'autres 
                    lieux et d'autres ambiances. Son amour pour l'art est sans 
                    limite et ses créations se déclinent également 
                    sur toile et sur papier.  | 
               
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                Vision 
                  Artiste français né en 1971, 
                    VISION commence le graffiti en 1986. Il s'inspire de la première 
                    génération de writers parisiens et de l'école 
                    new yorkaise des années 1980. Participe à de 
                    nombreux festivals en France et en Europe (Hollande, Allemagne, 
                    Espagne, Danemark, Pologne...). 
                  Il passe à la toile dès 1990. 
                    Hyper productif sur mur comme sur toiles cela se traduit par 
                    un travail d'atelier quotidien et de nombreuses expositions 
                    collectives et personnelles.  
                  Depuis une dizaine d'années il peint 
                    aussi sur disques vinyles.  | 
               
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