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Vermibus

10.11.2016 > 20.11.2016

Vermibus - « Llanto del alma »

Exposition du jeudi 10 au dimanche 20 novembre 2016
Vernissage le jeudi 10 novembre à partir de 18 h

Vermibus

Vermibus, artiste de renommée internationale, présente à la galerie le cabinet d'amateur, pour sa première exposition personnelle en France, une suite d'interventions sur annonces presse, publicités et affiches grand format.

Il intervient directement sur les affiches avec des solvants, après frottage, grattage et manipulation des couleurs, il créé de nouvelles images bien éloignées des publicités originales.

Au cours de ces quatre dernières années, Vermibus a réalisé plus de 600 interventions dans l'espace public à travers le monde. Ses œuvres nous parlent de la société contemporaine, mettant en lumière les questions liées à la beauté artificielle, au glamour et à la consommation.

Né en 1987, à Palma de Majorque en Espagne, Vermibus commence le graffiti dès son adolescence. En 2003, il s’installe à Madrid où il explore différentes techniques et rencontre les membres du collectif TGLQV (¿Te Gusta Lo Que Ves? - Do You Like What You See ?) connus pour leurs pochoirs anti-pub. Il travaille comme illustrateur puis comme photographe dans une agence. À la fin de l'année 2010, à l’occasion d’un voyage à Berlin, il est séduit par la scène artistique et décide de s’y installer pour commencer une nouvelle vie.

Son premier projet à grande échelle a été Unmasking Kate (2012), où il utilise Kate Moss, une icône de la mode mondiale, comme cible pour contester l'industrie de la mode.

En 2013 avec Dissolving Europe, il élargi son champ d’intervention sur les affiches publicitaires d’Amsterdam, Bruxelles, Paris, Milan et Vienne.

En 2015, il se lance dans un nouveau projet, Unveiling Beauty, en collaboration avec la galerie Open Walls de Berlin. Il décide d’intervenir pendant la Fashion Week de New York, Londres, Milan et Paris.

/ téléchargez le communiqué de presse /

En partenariat avec la galerie Open Walls - Berlin

Open Walls

Pour en savoir +

Télérama
Les zombies street art de Vermibus ont envahi le métro parisien
https://www.telerama.fr

Vermibus - In Absentia
https://player.vimeo.com/video/237229723

Facebook
https://www.facebook.com/events/1868691623361094/

https://www.widewalls.ch
https://www.lesinrocks.com
https://www.opnminded.com
https://streetartnews.net

Vermibus in Paris – The Final Chapter of Unveiling Beauty
https://openwallsgallery.com/vermibus-paris-unveiling-beauty/

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Vermibus, à bras-le-corps

En proche banlieue parisienne, dans un studio hype, un graphiste s'époumone sur un photoshop en surchauffe – retouche beauté, tampon, pinceau, soft skinning – à produire l'être idéal, chantre des canons de beauté martelés par la publicité, auxquels le passant s'identifiera bon gré mal gré, lancé dans une utopique quête mimétique, vaine et frustrante.

Au même moment, à 1 000 km de là, faubourg berlinois, un jeune homme, proche de la trentaine, Majorquin d'origine, façonne minutieusement son 90e modèle de clé à tube. Clés-sésame auxquelles ne résistera aucun modèle de panneau lumineux !

Quelque part dans une capitale européenne, celui-ci, portant gilet fluo et collection de clés à tube, déverrouille un panneau publicitaire, en soustrait l'affiche glorifiant tel parfum ou accessoire, libérant la lumière blafarde de néons orphelins. Un meuble à plans accueillera l'affiche pour une mise en hibernation, le temps de l'oubli de la campagne publicitaire qu'elle promouvait.

Cette affiche émergera de son tiroir quelques mois plus tard, livrée à l'imagination créatrice de l'artiste alchimiste au rythme d'un flamenco ou d'un riff de guitare suivant l'humeur du moment. Il s'agit pour le peintre de dissoudre, diluer, gratter les surfaces imprimées, extraire, brosser, redistribuer les encres pour redonner vie à ces êtres précédemment réduits à l'état d'objet désin-carné.

« Vous m'apprîtes à démêler les apparences qui déguisent toutes choses. Je sus que l'image trompe, et nos sens et nos cœurs.(1) »

Proche du brandalism (2), l'homme portant gilet fluo, au gré de ses pérégrinations dans l'Europe urbaine, déverrouille grâce à sa collection de clés à tube un espace publicitaire lumineux. Il y placera l'affiche libérée de son statut iconique, de son histoire et de son lieu (ce qu'il appelle la « délocalisation temporaire et physique »), retravaillée à la manière de glorieux anciens comme Artemisia Gentileschi, Francisco Goya ou encore Lucian Freud, leur réinjectant force et personnalité.

« Si quelque chose est fort, les gens pensent que c’est douloureux. En fait, je ne crois pas que mes tableaux aient quelque chose à voir avec la douleur. Mais ils n’ont surtout rien à voir avec la séduction. La réalité émeut, fascine, effraie, émerveille ou excite, mais elle ne séduit pas. (3) »

Inspiré du latin Caro Data Vermibus (ca-da-ver, de la chair pour les vers), le jeune homme se fait appeler Vermibus. Il pratique avec passion l'art du corps à corps, les sens à fleur de peau.

Jean-Luc Hinsinger

1 - La Belle et la Bête, Madame de Villeneuve.
2 - Brandalism (contraction de brand, la marque, et de vandalism) collectif informel et international anti-pub.
3 - Francis Bacon.

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Biography

From smoothing face skin, reducing eye bags and erasing wrinkles to enlarging muscles and slimming waists, “photoshopping” the human body to perfection is the norm in advertising. By presenting idealized images, advertisers seek to persuade customers to buy their products, no matter what. A highly talented Berlin-based artist and activist Vermibus has developed a unique practice centered on the critique of beauty standards in particular, and advertisement and consumer society in general, which takes away one’s identity to replace it by the one of the brand. Targeting advertising’s depersonalizing effects, he removes the official posters from the street and alters them in his studio with chemical solvents—he removes the face and flesh of the models appearing in the posters, as well as brand logos—and then returns them into their original context in public spaces. Vermibus dehumanizes the figures that were already depersonalized, as a means of launching a sharp social critique against the advertising industry. The street is central to the message of Vermibus’ work, and it is where his art begins and ends.

Solvent-Manipulated Images

Vermibus’ art has been referred to as paintings, but it is actually painting counter action. Beginning with an advertisement or poster he took from the street, the artist covers the surface with transparent solvents that chemically break apart colors, allowing him to create a new image and a new characters. After layers of solvents and rubbing, scratching, and manipulation of the surface—the observer can’t figure out what the poster once was. At the end of the process — he returns them to their natural habitat where they do not usually remain too long because of the illegality of the action. Those spaces typically get censored very quickly becoming an area of consumption again. His short-living artworks speak to our contemporary society, bring to light the issues related to the artificial beauty, produced and reinforced by fashion industries. He questions the influence of images and ads, as well as collective passive approach to everything suggested by advertisers. Although some of recreated subjects appear as mummies, ghosts or other ethereal creatures, they still envision a form of beauty, granted, a completely different one than before. Over the years, the artist improved his techinque. Today, he doesn’t only delete and dissolve pictures, but also transport color from one poster onto another one, thus moving his process more and more towards painting and creating striking and unique pieces of art.

Vermibus in an interview with Vantage Point Berlin
https://www.mixcloud.com/VantagepointRadio/ep-069-vermibus/

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Berliners may have already seen in the streets or in the subway stations of Berlin intriguing advertisements that are not as they seem. Berlin based artist Vermibus regularly collects advertising posters from the streets, using them in his studio as the base material for his work. There, a process of transformation begins. Using solvent, he brushes away the faces and flesh of the models appearing in the posters as well as brand logos. Once the transformation is complete, he then reintroduces the adverts back into their original context, hijacking the publicity, and its purpose.

The gesture of erasing the images with solvent is similar to the gesture of painting, but it is painting counter action. The process is the same, but it is not adding colours on a canvas to create an image, it is removing the colors of an existing photographic image to create a new image and new characters. The models of the adverts have mutated. Some look like ghosts or mummies, some are reminiscent of Francis Bacon’s paintings, some of tribal make-up.

This process evokes voodoo art which uses human elements like hair, or teeth to create anthropomorphic sculptures. In this context, Vermibus uses “glossy paper” as his flesh to manipulate. There is something very organic about the emaciated creatures that emanate from the billboards. The impersonal and sanitized perfect bodies have turned into shadows or mummies that have much more presence and singularity.

By using the advertising space and how the human figures are represented in that space, Vermibus is removing the masks that we wear and is criticizing advertisement which takes away a person’s identity to replace it by the one of the brand.

Vermibus’ art begins and ends in the street, which plays an essential role. People stop, stare, are intrigued, take photos. Publicity adverts show perfectly chiseled bodies and faces like in early ancient Egyptian art. By manipulating the image through removing the flesh of his subjects, Vermibus dehumanizes those figures that were already depersonalized, but he is, in fact trying to find the aura of the individual, the personality that was lost. The posters and models that were so banal, are not so trivial anymore. People notice them, and stop to look at them. They are not part of the background anymore; they stand out in the public space.

(Words: Florence Reidenbach for Berlin Art Link)

2016 · Solo Show · Llanto del alma · Le cabinet d'amateur · Paris (France)
2016 · Solo Show · Unveiling Beauty · OPEN WALLS Gallery · Berlin (Germany)

2015 · Group Show · Grand Opening · OPEN WALLS Gallery · Berlin (Germany)
2015 · Urbanart Biennale 2015 · Weltkulturerbe Völklinger Hütte · Völklingen (Germany)

2014 – Positions (group show) – OPEN WALLS Gallery – Berlin (Germany)
2014 – Moniker Art Fair – OPEN WALLS Gallery – Berlin (Germany)
2014 – Carne y hueso (Solo show) – Mazel Gallery – Brussels (Belgium)
2014 – La estética del dolor (Solo show) – La Taché Gallery – Barcelona (Spain)

2013 – The Première of Vermibus video Dissolving Europe – Platoon Kunsthalle – Berlin (Germany)
2013 – Art Fair Cologne (solo show) – OPEN WALLS Gallery – Cologne (Germany)
2013 – Escape The Golden Cage (group show) – Palais Kinsky – Vienna (Austria)
2013 – Stroke#7 Art Fair – OPEN WALLS Gallery – Munich (Germany)
2013 – Dissidents (group show) – OPEN WALLS Gallery – Berlin (Germany)

2012 – Unmasking Kate (solo show) – Moniker Art Fair – London (United Kingdom)
2012 – Stroke#6 Art Fair – OPEN WALLS Gallery – Berlin (Germany)
2012 – Intervention – C/O Berlin – Berlin (Germany)
2012 – Showcase Reboot – Platoon Kunsthalle – Berlin (Germany)
2012 – Paris Zone Libre (group show) – OPEN WALLS Gallery- Paris (France)
2012 – Solo Show – Weinmeisterstrasse – Berlin (Germany)
2012 – Berlinale – Street Intervention – Berlin (Germany)
2012 – Solo Show – Görlitzer Bahnhof – Berlin (Germany)
2012 – Solo Show – U-bahn Schönleinstrasse – Berlin (Germany)

2011 – Bread & Butter – Street Intervention – Berlin (Germany)
2011 – Solo Show – U-bahn Leinestrasse – Berlin (Germany)

2016 · Brooklyn Street Art
2016 · Yatzer
2016 · RTVE

2015 · GQ UK
2015 · The Telegraph
2015 · Brooklyn Street Art
2015 · Huffington Post
2015 · ARTE Creative
2015 · Brooklyn Street Art
2015 · El Mundo
2015 · Focus

2014 · La Repubblica
2014 · Vocativ
2014 · I Press
2014 · L’Oeil de links – Canal +
2014 · Diario de Mallorca
2014 · Radio 3
2014 · Metrópolis – RTVE
2014 · 3 Sat
2014 · Houhouhaha
2014 · Le before du grand journal (French TV)
2014 · ARTE Creative
2014 · Arte TV
2014 · Le Monde
2014 · El País
2014 · Reportage on SPIEGEL online
2014 · Deutsche Welle
2014 · El País

2013 · Der Tagesspiegel
2013 · Konbini
2013 · Zoom News
2013 · The Huffington Post
2013 · Lodown Magazine
2013 · Interview El País

2012 · Financial Times
2012 · Business Insider
2012 · Die Welt

 

 

Le cabinet d'amateur
12 rue de la Forge Royale
75011 Paris

du mardi au samedi de 14 à 19 h
et le dimanche de 14 à 17 h

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/ pour en savoir + /

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