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15.01.2013 > 03.02.2013 |
Ubu Tango
par le papou argentin
Ricardo Mosner
Vernissage le jeudi 17 janvier à partir
de 18 heures
Exposition du 15 janvier
au 3 février 2013 |
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Une monstration comportant des : Lettrines, vignettes
et pages d'ornement parues dans le numéro 21 du Correspondancier
du Collège de 'Pataphysique, IV trimestre 2012.
Agrémentée de : Oeuvres en provenance
du livre Ubu roi drame d'Alfred Jarry,
peintures de Ricardo Mosner paru aux Éditions Gallimard en
octobre 2007.
Dessins réalisés pour scènes,
affiche, décor et costumes du spectacle Ubu au
Café de la Gare, année 2012...
Quelques reliefs et pitreries sculpturales.
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27.01.2013 |
Dimanche 27 janvier 2013 de
16 à 19 heures
Rencontre et dédicaces avec Ricardo Mosner
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03.02.2013 |
Dimanche 3 février 2013
à partir de 17 heures
(en réalité 9 gueules 140 de l'Ère Pataphysique)
Collège de 'Pataphysique
Cérémonie diplomatique
en l'honneur de la Chandelle Verte
sous l'authorité du
Transcendant Satrape Fernando Arrabal,
Promoteur Insigne de l'Ordre de la Grande Gidouille
« La fête de la Chandelle Verte tombe
en réalité la veille, 2 février, vulg. Chandeleur,
mais ça n'interdit pas de la célébrer. Si on
le souhaite, je pourrai même emmerder le peuple et l'illuminer
par un exposé sur l'histoire et les enseignements de la fête.
» - Thieri Foulc
https://www.college-de-pataphysique.fr
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Ricardo
Mosner est né à Buenos Aires en 1948.
Dès la fin des années 60 il expose et organise des
performances et happenings. Entre 1970 et 1980, il crée et
joue une vingtaine de spectacles picturaux avec sa troupe Le Théâtre
en Poudre.
Peintre, sculpteur et graveur il a participé
à de nombreuses expositions collectives dont Universal Moving
Artists au Stedelijk Museum d’Amsterdam, la Biennale de Paris,
la Triennale des Amériques, la Biennale de Sculpture aux
Pays-Bas, les Ateliers de l’ARC au Musée d’Art
Moderne de la Ville de Paris, l’Amérique Latine au
Grand-Palais, Les jeunes créateurs au Musée des Arts
Décoratifs, les Murs Peints au Centre Georges Pompidou…
Il a réalisé 150 expositions personnelles
en France et à l’étranger, dernières
en date: « Ricardo Mosner, tangos » au Musée
Toulouse Lautrec d’Albi (2011) et sa rétrospective
de « 40 ans de Peintures, sculptures, dessins, estampes et
cahiers » à l’Ambassade d’Argentine en
France (2012).
Dans le domaine de l’édition, ses peintures
accompagnent textes et poèmes, notamment dans “Jean
et Pascal” de Christophe Donner (Ed. Grasset), “Paroles
Libertaires” avec Etienne Roda-Gil, “Nougaro Illustré
par Mosner” (Ed. Albin Michel), “La Poésie Antillaise”
(Ed. Mango), “365 Contes en Ville” de Muriel Bloch (Ed.
Gallimard), “Ubu roi” d’Alfred Jarry (Éditions
Gallimard)… Il a aussi dessiné dans une multitude d’ouvrages
de bibliophilie (avec Michel Butor, Gilbert Lascault, Joël
Bastard, Vénus Khoury-Ghata…).
Ricardo Mosner collabore à l’émission
“Des Papous dans la Tête” sur France Culture pour
laquelle il a crée les couvertures et les illustrations des
livres L’Anthologie (2004) et Le Dictionnaire (2007) des Papous
dans la Tête, tous deux publiés aux Ed. Gallimard.
Ses dessins viennent d’être publiés dans les
numéros 21 et 22 du Correspondancier du Collège de
‘Pataphysique.
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« À supposer qu’on me demande
ici de définir ce que j’entends par “portrait
mosnérien”, je répondrais en ne dégainant
pas autre chose que la certitude du dessin comme art furtif et sériel,
dont le à la six-quat’-deux de mon enfance a été
heureusement relayé par les portraits de Stravinsky par Picasso
ou ceux d’Aragon, en salve, par Matisse, mais en ajoutant
que cette furtivité et cette sérialité ne signifient
nullement l’impossibilité du renouvellement et de la
différenciation, bien au contraire, de sorte que, par exemple,
la grandeur potentielle des portraits de Ricardo Mosner n’est
pas étrangère au fait que tout modèle de prédilection
aura été absenté (à moins que l’œil
volontiers rigolard de l’artiste ne soit doué –
ce qui ne m’étonnerait qu’à moitié
– d’une mémoire phénoménale qui
rendit inutile toute prise de croquis sur le vif du motif) et ce,
à seule fin que tous les modèles, justement, soient
présentés à la plume, au pinceau, au papier,
et finalement à l’œil trinoculaire, deux sensibles
et un mental, auquel il n’est surtout pas demandé de
faire un choix, mais d’accueillir les petits nouveaux, sans
exclusion, en totalité, dans un territoire sur lequel d’autres
seraient bien inspirés de prendre modèle, un territoire
acceptant enfin d’être sans refus et sans reconduite
à la frontière : la république des yeux. »
Jacques Jouet, in « Portraits Mosnériens
», éditions Virgile, 2007
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