La plus belle des rues
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L’heure de la rénovation ayant sonné, le moment était propice d’apporter notre contribution à l’histoire d’une rue à laquelle un ex-propriétaire a légué son nom.
Dans cette rue au faible trafic, d’un côté une copropriété « sécurisée ». De l’autre, un hôtel au mois et une usine depuis longtemps hors circuit aux murs marqués par le temps. Perpendiculaires à la rue Léon-Frot, les murs bénéficient d’une visibilité bien tentante pour des créations « in situ ».
D’aucuns se souviennent de l’apparition d’un « homme blanc » en 1996. À partir de 2011, c’est en mode libertaire que l’aventure s’est poursuivie et amplifiée. Ni autorisation ni programmation, uniquement du free-style, de la générosité et du plaisir. Du street art pur jus !
À cette rue discrète, les acteurs urbains ont apporté une identité ludique et contemporaine appréciée de ses habitants. Tels voisins apportant leur soutien à un artiste « interrompu » par les forces de l’ordre, tel autre illustrant d’une œuvre la page d’accueil de son smartphone, un autre encore postant une vue du mur en couverture de sa page facebook…
La rumeur de ce bouillon de culture s’étant propagée sur les réseaux sociaux, elle labellisait l’impersonnelle rue Carrière-Mainguet au rang de potentielle « plus belle des rues de Paris »…
Au fond, n’est-ce pas un peu… ne serait-ce qu’un tout p’tit peu… vrai ?
Jean-Luc Hinsinger |