Jean-Michel Boulaire affichait dans ses premiers dessins un esprit surréaliste que l'on retrouve dans ses premières eaux fortes de 2009. Les diverses expérimentations durant ces trois années de gravure influencent techniquement son retour au dessin. La série « Boîtes » en 2011 à la mine graphite et « Grands Bunkers » 2012/2013 à la pierre noire en marquent la trace. La forme et le trait l'emportent sur la narration, les noirs sont plus denses, la matière plus présente.

Kesa est né à Nanterre en 1980, après un passage de quelques années à Grenoble où il fait partie de la scène graffiti, il s'installe à Lyon en 1999. Collectionneur et passionné de disques, c’est fin 2011 qu'il eu l'idée de rendre hommage à de vieux vinyles, en créant par jeux de découpes, des animaux quittant leur support musical. Il expose ses oeuvres dans les rues de Lyon et de Paris.

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Michelle Knoblauch entre en 1968 à l'Ecole d'Art et Décoratif de Bruxelles. Après ce cycle d'étude elle devient professeur de dessin mais l'enseignement n'est pas sa vocation. Elle rentre alors à l'Ecole de la Cambre dans l'atelier de sérigraphie de Marc Mendelson. Diplômée elle s'installe définitivement à Paris, où elle trouve son premier atelier à Saint-Germain-des-Prés et se lance dans sa carrière d'artiste. Elle expose en France, Suisse, Hollande, Italie, aux Etats-Unis et au Japon.

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Richard Laillier est né en 1961, il commence à peindre puis à photographier et réalise sa première exposition personnelle en 1986 au Théâtre du Ranelagh. Après une longue et enrichissante collaboration avec les galeries Koralewski à Paris et Fred Lanzenberg à Bruxelles, ses dessins sont maintenant représentés par la Galerie Guigon - Paris, la Galleria del Leone - Venise et Rome, et Fadi Mogabgab - Beyrouth ; son travail en dessin exclusivement axé sur le corps humain - et quelques incartades animalières - s’est développé depuis 2003 en un ensemble de séries et de textes.

Gérard Lavalette, photographe, dans la grande tradition du noir & blanc, nous fait redécouvrir le quotidien. Entre Paris vécu et Paris perdu, il ne photographie pas la ville mais les gens qui la peuplent, installé dans le XIe arrondissement depuis de nombreuses années, il connait tous les endroits qu ont su garder leur authenticité, éternel promeneur, il va à la rencontre des autres, se lie d'amitié et les photographie avec passion.

Levalet commence par repérer un endroit, le mesure, envisage une situation, imagine les protagonistes, les met en scène et leur donne vie. Créés à l'échelle humaine, ses dessins à l'encre viennent s'inscrire dans l'espace urbain. Ils jouent avec l'architecture et n’arrivent pas là par hasard. Entre réalité et trompe-l'oeil, ses collages sont là pour étonner le passant dans son quotidien ; humains et fragiles, ils ne livrent pas un message clair, mais leur proximité suscite émotion et questionnement.

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