| Après plusieurs participations aux expositions 
              du cabinet d’amateur, Mosko et associés, figures emblématiques 
              du Street Art parisien, reviennent en avril pour vous présenter 
              une série de pochoirs réalisés sur palissades. Gérard Laux et Michel Allemand, ont choisi 
                de lâcher les animaux du zoo dans les rues de Paris. En militant 
                pour la survie d'un quartier parisien, la Moskowa, comparable à 
                une réserve patrimoniale, Gérard et Michel se sont 
                rendus compte de l'universalité urbaine de leur imagerie 
                animalière pochoirisée, jusqu'à ce qu'un public 
                manifeste son désir d'adopter leur bestiaire à domicile. 
                Des pochoirs hauts en couleur, émerveillement des petits 
                et des grands, la nature reprend enfin ses droits dans la jungle 
                urbaine. Avec la participation de Pascal 
                Vochelet, Paul 
                  Martin, Paella... / Téléchargez 
                le communiqué de presse / | 
          
            | Gérard et 
              Michel commencent à peindre sur les murs à la fin 
              des années 1980. À l’époque, comme beaucoup 
              d’autres quartiers parisiens, celui de La Moskowa, qui jouxte 
              la petite ceinture dans le XVIIIe, est voué à une 
              série de démolitions afin de le rénover. Mais 
              les riverains s’opposent au projet et mettent en place une 
              association de défense du site, visant à contrer le 
              projet. Bien que les maisons soient condamnées à la 
              démolition et les fenêtres murées, les habitants 
              y vivront jusqu’à l’arrivée des bulldozers. 
              Les deux amis ont alors l’idée de peindre à 
              même les bâtiments grâce à des pochoirs. 
              Cette démarche vise à contrer l’aspect sinistré 
              tant d'un point de vue psychologique que matériel. La Moskowa 
              devient ainsi un zoo imaginaire urbain : on y trouve des girafes, 
              des hippopotames ou des gazelles. Du quartier découle le nom du collectif, 
                « Mosko », juxtaposé à « associés 
                », qui renvoie aux collaborations sur des projets avec d’autres 
                artistes. Mosko et associés s’est spécialisé 
                dans la peinture d’animaux exotiques, ce qui est devenu leur 
                « marque de fabrique ». Ils décident également 
                de poser leurs pochoirs surtout dans des lieux à l'abandon. 
                Ainsi ces animaux poétiques rendent aux bâtiments et 
                aux habitants leurs couleurs. Leur bestiaire s’enrichit au 
                fil des années de nouveaux spécimens. On voit aussi 
                apparaitre des fonds ainsi qu'une imagerie de plus en plus travaillée. 
 |