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15.09.2016 > 23.09.2016 |
Moyoshi - « Noir & Blanc ! »
Exposition du jeudi 15 au vendredi 23 septembre 2016
Vernissage le jeudi 15 septembre à
partir de 18 h |
Avec la participation de : Florian Marco, Jordane Saget, Saint Oma, Smot, Tetar Max, David Veroone...
Facebook
https://www.facebook.com/events/1142067182543938/ |
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Moyoshi
Autodidacte et amoureux du trait, je m’exile de la Normandie pour Paris en 2006. Je me présente comme un dompteur de feuilles et choisis la rue comme atelier pour m’y exprimer du sol au mur. L’univers proposé oscille entre l’abstrait, le végétal et l’animal avec pour base-line : la nature reprendra ses droits. Du papier au mur, tracés et formes se basent sur la spontanéité, le rythme et la dynamique. De la couleur au noir et blanc, tout est mouvement. Du sol au mur, la Rue nous donne et nous regarde… |
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Florian Marco
La Nature et le Temps sont probablement les axes qui traversent mon travail artistique. La vie amoureuse de l’ombre et de la lumière, le jeu des formes, de la ligne, de la matière, l’art de la citation, et l’impact que tout cela produit sur notre regard contemporain me passionne. Mais c’est surtout la lumière qui constitue mon obsession formelle et picturale. L'action de peindre se résume souvent à trouver le passage entre ces deux extrêmes que sont le blanc de la toile et les noirs les plus profonds, pour y faire naître la lumière. Mon rôle d’artiste consiste à user de ces biais rudimentaires pour inviter le spectateur à sonder le tréfonds de son âme et à éprouver le ressort de ses émotions.
Les fantômes sont apparus récemment dans mon travail, alors que j'intervenais à Florence aux cotés d'une trentaine d'autres artistes dans le cadre de "Finestra con vista", manifestation artistique à ciel ouvert organisée par Yan Blusseau. Première occasion pour moi d'investir l'espace public, j'ai cherché à percuter le passant de manière frontale, à faire dialoguer mon installation avec l'architecture de la ville. Un mois plus tard, sur l'invitation de Jef Aérosol, rencontré à Florence, je trouvais l'occasion de prolonger ce travail en peinture sur les murs de la Halle Freyssinet lors de la Nuit Blanche 2014. Ces deux interventions m'ont permis de confronter mon travail à l'échelle du monumental et de mesurer la charge émotionnelle que le personnage du fantôme transporte dans les plis de ses éternelles hardes. |
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Jordane Saget
A 35 ans, Jordane Sajet, fait son entrée sur la scène artistique parisienne. Après une période d’introspection et de recherche, ses lignes sont sorties de ses carnets de dessins. Besoin de liberté et d’expression, il part se confronter à la ville, au béton, aux couloirs du Métro, armé simplement d’une craie blanche. Avec une gestuelle proche d’une danse rituelle, il trace trois lignes blanches qui s’entremêlent librement et envahissent l’espace. En soulignant les lieux par ses interventions éphémères, il offre aux passants une nouvelle vision de leur quotidien. Jordane Saget présentera au cabinet d'amateur, pour sa première exposition personnelle, une suite de dessins à la craie réalisés in situ. |
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Saint Oma
Saint-Oma aka Thomas Durcudoy est né 1973.
Issu des Beaux-arts, Saint-Oma est un dessinateur d’idées.
Il pratique tout autant le dessin que la peinture sur toile. Un
des aboutissements de ses travaux est le collage sur les murs de
Paris. Parallèlement à son travail à la bibliothèque
des lettres de l’ENS et son travail d’animateur 2D en
freelance, il remplit inlassablement ses carnets de dessins pertinents
et empreints d’actualité. Il se joue des expressions,
des jeux de mots et des métaphores. Il a été
représenté par la galerie Agnès B. au salon
Drawing Now 2014 à Paris. |
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Smot
A la recherche de Smot ! Depuis 2011, sont apparus sur les murs d’étranges dessins réalisés sur des napperons en papier. Entre gravures de l’encyclopédie Diderot et d’Alembert et collages surréalistes de Max Ernst, Smot nous dévoile un univers singulier, avec originalité, humour et poésie. |
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Tetar Max
En ce XXIe siècle envisagé comme spirituel, Tetar Max choisit le chuchotement des signes pour conter l’histoire des civilisations… une aventure commencée il y a quelques millénaires… Du fin fond des âges, la mythologie et les sagas des dieux nous apprennent que ceux-ci chargèrent l’homme, « leur serviteur », de transmettre la bonne parole de par le monde en devenant « leur messager ». Quelque tablette d’argile rehaussée de pictogrammes comblera dans un premier temps leur ambition. |
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David Veroone
David Veroone est né en 1984, il vit
et travaille à Lille. Passionné par la typographie
et la calligraphie, il étudie la technique à
l’institut St Luc de Tournai. Il crée des glyphes
et invente des polices de caractères. Parallèlement
à ses études, il découvre le graffiti
(plus particulièrement le tag) et s’imprègne
de la force et la spontanéité de cet univers.
Pas de pseudonyme, pas de conquête de notoriété,
seulement une recherche du « geste parfait » comme
en calligraphie. Il utilise alors des textes, souvent sans
ponctuation ou l’écriture automatique.
Son univers pictural évolue alors vers
un style brut où le mouvement du pinceau dicte spontanément
la forme définitive de chaque lettre. La surface blanche
laissée non-peinte participe à l’équilibre
de l’œuvre elle-même et crée un effet
de profondeur. Il utilise alors la découpe (le papercut)
pour accentuer cet aspect. Le blanc de la feuille est subtilisé,
et la calligraphie se trouve mise à nu, projetant son
profil en ombres portées. En superposant ses papercuts,
il crée un parallèle avec les murs sans cesse
repeints par les graffitis, et nous les présente comme
des strates. |
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